Histoires gay originales
Le camion roule. C'est la première pensée qui me vient à l'esprit quand mes yeux s'ouvrent. Je m'étire. Je suis toujours nu dans le lit chaud. Une grosse voix dans la cabine ma lance :
-Alors gamin, on joue les marmottes ?
-Oui et ça fait du bien.
-Amène-toi ici et viens m'embrasser.
Je saute de la couchette et vais m'assoir sur le siège passager. Franck éclate de rire en me voyant, puis il ajoute que j'aurais pu me rendre décent et ne pas arriver à poil. Je l'embrasse juste au moment où la CB crache :
-Attention le Renault rouge, t'es en fréquence ?
-Oui la station, je te copie.
-Je voulais juste te dire que je vais fantasmer toute la journée sur le p'tit lot a coté de toi.
-Merci pour lui, il écoute.
- Ok, gamin, si tu cherches un papa ou un tonton pense à moi.
Je m'empare du micro que me tend Franck :
- Merci, mais de ce coté là je pense être servi.
- Je n'ai pas de bol moi, me répond le cibiste.
- Au hasard d'une rencontre, tu pourras peut-être profiter de ses charmes, reprend Franck
- Merci bonne route et prudence.
- Prudence à toi.
Je suis assis à coté de Franck, silencieux et un peu gêné. Il le remarque assez vite et me demande ce qui ne va pas.
- Ben, c'est juste que j'ai l'impression d'être un trou pour toi.
- De quoi parles-tu ?
- La manière dont tu lui as proposé de me baiser à la CB …
- Je ne lui ai pas proposé de te baiser mais de profiter de tes charmes.
- Quelle différence, dès qu'un mec me trouve à son goût, tu lui proposes de me tirer …
- Je ne comprends pas ton problème, gamin. Tu n'aimes pas la baise et le sexe ?
- Si bien sûr ! Mais je ne suis pas à l'aise quand tu m'offres comme ça …
- Je voudrais savoir si à un moment quelconque je t'ai menti, gamin ?
-Non …
- Alors, quand tu es venu, je t'ai dit que tu te ferais baiser, que je te prêterai à qui je voudrais. Tu étais bien d'accord ?
-Oui, mais …
- Mais quoi ????
Je sens que Franck est en train de s'énerver. C'est vrai que je n'ai rien à lui reprocher mais je me sens mal. Je ne sais pas pourquoi. Ou plutôt si, je le sais, j'ai envie d'un moment seul avec lui mais je ne sais pas comment le lui dire. Pendant notre discussion, Franck s'engage sur la bretelle menant à une aire de repos réservée aux routiers. Il se dirige vers un secteur équipé de sanitaires.
- Viens, on va prendre une douche.
- Je vais mettre un short.
- Ta gueule, quand je dis viens tu viens ok ?
- Oui …
Nous descendons de la cabine et nous dirigeons vers un bloc. Une fois à l'intérieur, Franck vire ses fringues et file direct sous la douche. Je m'approche de lui pour le laver comme j'ai fait les fois précédentes, mais il me repousse :
- Attends, tu me fais un caca nerveux dans le camion et maintenant tu veux un câlin ?
- Ecoute, Franck …
- Non, toi écoutes, je n'ai jamais fait ni ressenti pour personne ce que je ressens pour toi ! Depuis le soir de notre rencontre, je sais au fond de moi que j'ai envie de te garder auprès de moi, mais je sais aussi que si tu es mon exact complément alors je ne pourrai te suffire sexuellement comme tu ne pourras me suffire. J'aime te câliner, te faire l'amour, te baiser, te défoncer et j'aime aussi te voir prendre du plaisir en servant les autres. A mes yeux tu es très, très précieux. Mais si tu ne peux pas le comprendre, je peux te laisser à la prochaine gare avec de quoi prendre un train pour retourner chez toi. Ce sera moins difficile pour moi de casser tout de suite. Alors dis-moi ce que tu veux ?
Je reste sans voix. Les larmes roulent sur mes joues. Les yeux de Franck étincellent de colère. Je viens juste de recevoir ma première déclaration d'amour. Ok, elle n'est absolument pas conforme à mes rêves. Mais la force avec laquelle il l'a portée, a balayé mes doutes. Je le regarde et je bafouille :
- Moi aussi, je t'aime Franck …
- Viens ici, p'tit con …
Il m'attrape, me prends dans ses bras et m'arrache du sol. Il me regarde dans les yeux et sans prévenir me roule une pelle d'enfer.
- Allez sous la douche maintenant. Et lave-toi bien.
Je commence ma toilette, il est à coté et m'observe. Une fois que c'est terminé, je veux remettre le plug mais je m'aperçois que je n'ai pas le gel. Je jette un coup d'œil inquiet vers Franck qui me fait un geste d'impuissance. Je sais, le gel c'est ma responsabilité. Mais j'ai une idée.
Je m'approche de Franck et ouvre sa braguette. Je sors sa bite que je commence à sucer avec entrain. Me passer d'une bite comme ça et surtout du mec qui est derrière, même pas en rêve ! Je travaille à lui faire monter la sève, il m'en faut un maximum. Je pense qu'il a compris mon manège car il se concentre au maximum pour résister à mes caresses et mes stimuli. Mais je sais que je vais gagner, je dégaine ma botte secrète : je lui agace le gland avec mes lèvres pendant que ma langue fouille son méat. Je l'entends pousser un gémissement accompagné d'un "Salope" auquel je réponds par un regard de catin en chaleur. Je sens que son corps se tend et soudain les vannes s'ouvrent. Mon homme lâche sa semence par jets puissants que je conserve dans ma bouche. Une fois qu'il a terminé et que j'ai bien récupéré toute sa production, j'en oins le plug qui ainsi va pouvoir pénétrer en douceur dans ma chatte.
Franck me regarde et me dit :
- Tu vois, gamin, c'est pour des raisons comme celle-là que je te trouve si exceptionnel et que je tiens à toi.
- Est-ce que je peux te poser deux questions ?
- Je t'écoute.
- Pourquoi m'appelles-tu toujours gamin ? Et sais-tu dire je t'aime ?
- Parce que tu es jeune, que je t'aime un peu comme un papa, incestueux certes, mais un papa quand même et parce que ça te va bien. Pour la seconde question, je ne sais pas je n'ai pas encore essayé. Zou, on file au camion, on a de la route à faire aujourd'hui, pas le temps de batifoler et ce soir dodo. Ce n'est pas tous les jours dimanche.
Merci Mika. La suite arrive bonne lecture.
De rien, la suite arrive.