Histoires gay originales
Ce matin, le réveil a été difficile, comme après une cuite avec une bonne gueule de bois. Je suis complètement stone. Notre arrêt à la station service pour notre douche matinale quotidienne et le petit déjeuner n'a pas réussi à me faire sortir de ma torpeur. Je reste prostré sur mon siège.
Quand le camion démarre, je me prépare à une longue route en solitaire. Pourtant arrivés au bout du parking, nous arrêtons à nouveau. Sans un mot, Franck tire les rideaux de la cabine puis me prend par la main et m'entraine vers la couchette. Quand je me couche, il m'a retiré tous mes vêtements et mon plug.
Il est penché au dessus de moi et ses mains caressent mon corps. J'ai envie de l'attirer contre moi mais doucement et tendrement, il me repousse. Il m'oblige à rester totalement passif sous ses caresses.
Contre ma volonté, des larmes montent des sanglots se forment dans ma gorge. La pression est trop forte et les vannes cèdent. Je pleure, je sanglote sous les douces caresses d'un homme qui hier a entrouvert pour moi les portes de l'enfer. Je le déteste d'avoir fait ça, d'avoir à tout jamais banni mon innocence et ma candeur. Et pourtant c'est ce même homme dont j'accepte la douceur aujourd'hui, celui qui embrasse et baise chaque centimètre carré de ma peau, qui me prend dans se bras pour me consoler.
Mes bras se nouent autour de son cou, quand sa bouche se pose sur la mienne et que sa langue force le barrage de mes lèvres, je l'accueille avec fièvre et bonheur. Je lui rends son baiser avec fougue et je me laisse aller sans retenue aucune. Quand sa main trouve mon anus, que ses doigts commencent à me caresser doucement et à me pénétrer alors je sais que je lui appartiens. Je veux le lui dire, le lui crier mais dès qu'il sent que je veux parler ses lèvres se soudent sur les miennes et la fougue du baiser qu'il me donne me laisse sans souffle et pantelant, obligé que je suis de reconstituer mes forces.
Depuis une semaine, Franck m'a souvent baisé, tringlé, défoncé mais aujourd'hui à cette minute même, il me fait l'amour ou plutôt non, il me fait l'Amour. Il me redonne confiance en mon corps, je ne pensais pas avoir autant de zones érogènes et pourtant le moindre de ses frôlements m'arrache un gémissement.
L'enfer d'hier est loin, aujourd'hui je contemple les portes du paradis. Je ne sais pas les ouvrir mais Franck va les ouvrir pour moi. Enfin, il me donne accès à son corps, je peux à mon tour embrasser, baiser, lécher, m'enivrer de son odeur de mâle. Je m'attarde sur sa poitrine velue et douce.
Lentement, délicatement, nous changeons de position. Franck est assis sur le bord de la couchette et je suis assis sur ses genoux. Entre nos deux corps, se dresse fière et arrogante sa virilité. Elle est belle et douce et je la veux en moi. Je veux la sentir m'investir, triompher de mes défenses et déverser dans mon ventre cette liqueur que j'ai eu tant de plaisir à gouter. Je repousse Franck et me hisse pour présenter son gland devant ma chatte. Et quand enfin mon sphincter se rend er cède sous la pression, la porte du paradis s'ouvre. Franck me regarde et sourit. Je me laisse glisser le long de cette colonne de chair raide comme la justice et douce comme la soie. Et quand enfin il est au plus profond de moi, je laisse échapper un soupir de soulagement et de bonheur.
Je ne bouge plus les mains de Franck me caressent et me maintiennent, je le regarde des larmes continuent de rouler sur mes joues mais c'est à présent le bonheur qui les motivent. Pas un mot ne sort de ma bouche mais mes lèvres articulent distinctement : "Je t'aime".
Franck relève son torse. Nous sommes face à face. Nos lèvres se rejoignent et nos langues se croisent. Je sens le bassin de mon amant s'activer, je sais qu'il va reprendre à présent sa position de mâle dominant et c'est bien celle que je préfère. Il me dépose avec douceur sur le dos et commence à me limer lentement. Je le sens aller et venir en moi. Je sens vivre en moi cette autre partie de moi trop souvent absente et qui, quand elle m'abandonne, laisse un vide qui ne peut être que partiellement comblé par le plug. Là, je suis complet et comblé.
Maintenant je parle, plus rien ne peut me faire taire, je t'aime Franck et je veux être à toi et partager avec toi tous les bons et les mauvais moments de cette vie. Il me regarde, il me sourit, je ne savais pas qu'il était aussi beau. Jusqu'à présent j'étais aveugle et sourd. A présent, j'entends et je vois. La lumière de ses yeux efface la pénombre de la cabine et quand enfin, il se rend et libère en moi son flot de sève, qu'il me dit "moi aussi, je t'aime, gamin", alors les portes sont enfin ouvertes et je vois mon paradis sur son visage rayonnant.
Ca sonne. Qu'est ce qui sonne ainsi ? Franck se lève et attrape son téléphone.
- Allo ?
- …
- Non, tout va bien, pas de problème Alain ne t'inquiète pas. Un coup de mou ce matin et comme j'ai un peu de marge, j'en ai profité pour récupérer un peu.
- …
- Oui, Marc est avec moi.
- …
- Tu ne crois pas si bien dire.
- …
- A demain, grand frère.
Franck raccroche et me regarde. Devant mon regard interrogateur, il m'explique que le camion est équipé d'un GPS et quand il est immobile pendant un temps trop long une alarme arrive à l'entreprise. Il est vrai que nous venons de faire une pause de quatre heures.
Il s'assoit sur le bord de la couchette, il caresse mon visage. J'attrape sa main et je l'embrasse. Je suis bien et je le lui dis. Il me répond que lui aussi et qu'il n'a pas l'intention de me redéposer chez moi demain. Il dépose un baiser sur mes lèvres et me dit :
- Avec le temps que j'ai mis à te trouver, Marc, je n'ai pas l'intention de te laisser repartir.
- Pourtant nous ne sommes pas toujours d'accord !
- Oui mais je pense à cette tirade d'Arletty dans "Hôtel du nord": "Par terre on se dispute, mais au lit on s'explique et sur l'oreiller on se comprend". Alors on finira toujours par se comprendre. Je t'aime Marc.
- Je t'aime Franck.
Quand le camion démarre, je me prépare à une longue route en solitaire. Pourtant arrivés au bout du parking, nous arrêtons à nouveau. Sans un mot, Franck tire les rideaux de la cabine puis me prend par la main et m'entraine vers la couchette. Quand je me couche, il m'a retiré tous mes vêtements et mon plug.
Il est penché au dessus de moi et ses mains caressent mon corps. J'ai envie de l'attirer contre moi mais doucement et tendrement, il me repousse. Il m'oblige à rester totalement passif sous ses caresses.
Contre ma volonté, des larmes montent des sanglots se forment dans ma gorge. La pression est trop forte et les vannes cèdent. Je pleure, je sanglote sous les douces caresses d'un homme qui hier a entrouvert pour moi les portes de l'enfer. Je le déteste d'avoir fait ça, d'avoir à tout jamais banni mon innocence et ma candeur. Et pourtant c'est ce même homme dont j'accepte la douceur aujourd'hui, celui qui embrasse et baise chaque centimètre carré de ma peau, qui me prend dans se bras pour me consoler.
Mes bras se nouent autour de son cou, quand sa bouche se pose sur la mienne et que sa langue force le barrage de mes lèvres, je l'accueille avec fièvre et bonheur. Je lui rends son baiser avec fougue et je me laisse aller sans retenue aucune. Quand sa main trouve mon anus, que ses doigts commencent à me caresser doucement et à me pénétrer alors je sais que je lui appartiens. Je veux le lui dire, le lui crier mais dès qu'il sent que je veux parler ses lèvres se soudent sur les miennes et la fougue du baiser qu'il me donne me laisse sans souffle et pantelant, obligé que je suis de reconstituer mes forces.
Depuis une semaine, Franck m'a souvent baisé, tringlé, défoncé mais aujourd'hui à cette minute même, il me fait l'amour ou plutôt non, il me fait l'Amour. Il me redonne confiance en mon corps, je ne pensais pas avoir autant de zones érogènes et pourtant le moindre de ses frôlements m'arrache un gémissement.
L'enfer d'hier est loin, aujourd'hui je contemple les portes du paradis. Je ne sais pas les ouvrir mais Franck va les ouvrir pour moi. Enfin, il me donne accès à son corps, je peux à mon tour embrasser, baiser, lécher, m'enivrer de son odeur de mâle. Je m'attarde sur sa poitrine velue et douce.
Lentement, délicatement, nous changeons de position. Franck est assis sur le bord de la couchette et je suis assis sur ses genoux. Entre nos deux corps, se dresse fière et arrogante sa virilité. Elle est belle et douce et je la veux en moi. Je veux la sentir m'investir, triompher de mes défenses et déverser dans mon ventre cette liqueur que j'ai eu tant de plaisir à gouter. Je repousse Franck et me hisse pour présenter son gland devant ma chatte. Et quand enfin mon sphincter se rend er cède sous la pression, la porte du paradis s'ouvre. Franck me regarde et sourit. Je me laisse glisser le long de cette colonne de chair raide comme la justice et douce comme la soie. Et quand enfin il est au plus profond de moi, je laisse échapper un soupir de soulagement et de bonheur.
Je ne bouge plus les mains de Franck me caressent et me maintiennent, je le regarde des larmes continuent de rouler sur mes joues mais c'est à présent le bonheur qui les motivent. Pas un mot ne sort de ma bouche mais mes lèvres articulent distinctement : "Je t'aime".
Franck relève son torse. Nous sommes face à face. Nos lèvres se rejoignent et nos langues se croisent. Je sens le bassin de mon amant s'activer, je sais qu'il va reprendre à présent sa position de mâle dominant et c'est bien celle que je préfère. Il me dépose avec douceur sur le dos et commence à me limer lentement. Je le sens aller et venir en moi. Je sens vivre en moi cette autre partie de moi trop souvent absente et qui, quand elle m'abandonne, laisse un vide qui ne peut être que partiellement comblé par le plug. Là, je suis complet et comblé.
Maintenant je parle, plus rien ne peut me faire taire, je t'aime Franck et je veux être à toi et partager avec toi tous les bons et les mauvais moments de cette vie. Il me regarde, il me sourit, je ne savais pas qu'il était aussi beau. Jusqu'à présent j'étais aveugle et sourd. A présent, j'entends et je vois. La lumière de ses yeux efface la pénombre de la cabine et quand enfin, il se rend et libère en moi son flot de sève, qu'il me dit "moi aussi, je t'aime, gamin", alors les portes sont enfin ouvertes et je vois mon paradis sur son visage rayonnant.
Ca sonne. Qu'est ce qui sonne ainsi ? Franck se lève et attrape son téléphone.
- Allo ?
- …
- Non, tout va bien, pas de problème Alain ne t'inquiète pas. Un coup de mou ce matin et comme j'ai un peu de marge, j'en ai profité pour récupérer un peu.
- …
- Oui, Marc est avec moi.
- …
- Tu ne crois pas si bien dire.
- …
- A demain, grand frère.
Franck raccroche et me regarde. Devant mon regard interrogateur, il m'explique que le camion est équipé d'un GPS et quand il est immobile pendant un temps trop long une alarme arrive à l'entreprise. Il est vrai que nous venons de faire une pause de quatre heures.
Il s'assoit sur le bord de la couchette, il caresse mon visage. J'attrape sa main et je l'embrasse. Je suis bien et je le lui dis. Il me répond que lui aussi et qu'il n'a pas l'intention de me redéposer chez moi demain. Il dépose un baiser sur mes lèvres et me dit :
- Avec le temps que j'ai mis à te trouver, Marc, je n'ai pas l'intention de te laisser repartir.
- Pourtant nous ne sommes pas toujours d'accord !
- Oui mais je pense à cette tirade d'Arletty dans "Hôtel du nord": "Par terre on se dispute, mais au lit on s'explique et sur l'oreiller on se comprend". Alors on finira toujours par se comprendre. Je t'aime Marc.
- Je t'aime Franck.
Dim 9 jun 2013
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