Mercredi 21 août 3 21 /08 /Août 18:11

Le sommeil était finalement venu, il avait enveloppé S et lui avait apporté un peu de repos. Mais au réveil, les questions avaient à nouveau surgi. Contrairement à son habitude, lorsque S se réveilla, sa gamelle n'était pas arrivée. Il s'assit donc dos au mur, ramena ses jambes contre son torse, les enserra avec ses bras et posa  son menton du ses genoux. La visite de Robin, la veille au soir, hantait son esprit. Il comprenait très bien ce qu'avait dit Robin, il savait qu'il avait raison. Ce que S essayait d'analyser avec justesse et objectivité, c'était les implications de chacune des décisions qu'il pouvait prendre.

Il n'était plus libre de ses mouvements, il l'avait désiré et choisi. Mais que pouvait changer cette décision à son avenir ? Il savait que deux jours ne suffiraient pas pour réaliser les progrès nécessaires pour être à la hauteur face aux exigences du  Maitre. S'il se présentait en l'état, le Maitre serait furieux, à juste titre, et mettrait ses menaces à exécution. Il avait vu P subir son châtiment. Il ne voulait pas en arriver là.

La décision restait toutefois définitive, il n'y aurait pas de retour arrière possible. Il aurait voulu que Hans soit à ses cotés pour le conseiller mais il devait être seul, s'il ne se décidait pas seul, il ne vaudrait pas plus que P et ne mériterait pas un meilleur sort. Hans avait souffert par sa faute, il ne voulait pas lui infliger cette humiliation en plus.

Mais enfin, c'était de son intégrité qu'il parlait. Hans l'avait humilié depuis le début, alors qu'il devait le former. Lui avait mis toute sa bonne volonté, il ne s'était pas rebellé. Si ça devait se finir ainsi, ce n'était pas de sa faute. Il n'allait pas se sacrifier pour leur bon plaisir et sauver l'honneur de Hans alors qu'il avait tout à perdre.

Les deux options luttaient sans cesse dans son esprit les deux aussi raisonnables et  passionnelles l'une que l'autre. Raisonnables car tout était perdu alors quitte à tout perdre autant tout abandonner sans retour possible mais perdre un peu pour conserver beaucoup était tentant aussi. Passionnelles car Hans occupait maintenant une grande place dans l'esprit de S, il était celui qui avait à la fois réalisé ses rêves et démontré qu'il ne fallait pas les réaliser. Pour tout cela, il le détestait et lui vouait une admiration sans borne.

Ses réflexions étaient au point mort quand la porte s'ouvrit. Hans entra dans la cellule, portant la gamelle quotidienne de gelée protéinée. Il la déposa à terre et se tourna vers S.

- As-tu dormi ?

- Oui, Monsieur.

- Assez ?

- Je ne sais pas, Monsieur. Je suis un peu perdu.

Des larmes coulaient le long des joues de S. Son regard semblait quêter une réponse, un signe qui  lui aurait permis d'avancer. Hans s'approcha de lui et s'accroupit à ses cotés.

- Tu es en face d'un choix difficile, que toi seul peux faire. Je voudrais t'aider mais ça ne serait pas te rendre service. Ce sera ta dernière décision d'homme. Appelle-moi quand tu seras prêt.

Hans caressa doucement la joue de S qui pressa sa joue contre cette main et du pouce effaça une larme qui coulait. Ensuite, il se releva et quitta la cellule. S restait seul à nouveau. Non, pas seul, sur sa peau il y avait la mémoire de cette caresse qui le transportait et le brulait en même temps. Il frottait sa joue contre son épaule pour retrouver la sensation, il voulait encore sentir cette main ferme, il voulait cet homme. Il voulait être à lui. C'était évident, tout le reste était littérature. Il appartenait à Hans, il se devait à lui, il devait se montrer fier de son enseignement, qu'importait le reste. Même si, à la fin, son nouveau propriétaire devait l'emporter ailleurs, il aurait donné le meilleur de lui même et offert à son instructeur toute sa détermination et sa volonté.

S se leva et avant de frapper à la porte, prit le temps d'engloutir son repas quotidien. Ne jamais perdre une occasion de manger, la suivante ne se représentera peut-être pas de suite. Son repas terminé, il cogna à la porte et s'agenouilla en attendant qu'elle s'ouvre. 

L'attente fut de courte durée. Hans ouvrit la porte. Dans son maintien et le ton de sa voix, il n'y avait plus aucune trace de compassion ou de sympathie pour S. Il fut extrêmement formel quand il demanda :

- As-tu quelque chose à dire, esclave ?

- Oui, Monsieur. J'ai une requête à présenter.

- Une requête, voilà qui est présomptueux pour un esclave ! Sais-tu que si ta requête est jugée inappropriée ou pire insolente, tu seras sévèrement puni ?

- J'en ai conscience, Monsieur.

- Bien je t'écoute.

- Merci, Monsieur. Monsieur, j'ai conscience que depuis mon arrivée dans cette ferme, où je suis venu à ma demande, vous déployez énormément d'énergie pour me former et m'apprendre ce que tout bon esclave doit savoir. Je me rends compte, aussi, que depuis quelques jours, je ne progresse plus malgré mes efforts et que je vous déçois. Cela m'affecte particulièrement, je voudrais tellement vous rendre fier de moi. Maitre Robin, dans sa grande bonté, a passé du temps à comprendre pourquoi je n'y arrivais pas et il m'a expliqué d'où venait le problème. Je ne pourrais jamais assez le remercier d'avoir consacré du temps à ma misérable personne. J'y ai réfléchi depuis hier et je sais à présent que je veux vous servir au mieux et être à la hauteur de vos espoirs et de vos ambitions. C'est pourquoi, Monsieur, afin d'être parfaitement disponible et d'en finir avec des désirs inaccessibles à un esclave tel que moi, je vous demande humblement le privilège d'être castré. Merci d'avoir écouté ma requête, Monsieur.

Durant toute sa requête, S était resté à genou, la tête baissée, le dos droit et les mains sur la tête. Il avait parlé fort et distinctement. Sa voix n'avait fléchi à aucun moment. Il n'avait pas pu voir, le mélange de tristesse et de fierté se peindre sur le visage de Hans. Ce dernier résista de toutes ses forces à l'envie de caresser le visage de l'esclave et attendit quelques secondes que sa gorge se dénoue avant de lui répondre.

- Tu es encore la propriété du Maitre, lui seul peut accéder à ta requête. Je vais donc la lui transmettre, il te fera savoir sa réponse en temps utile. En attendant, nous allons continuer l'entrainement. Viens faire ta toilette pour commencer.

La journée traditionnelle commença. La toilette et le rasage furent particulièrement minutieux, le Maitre pouvant arriver à tout moment. La journée se déroula comme les autres, S se sentait juste un peu moins anxieux de bien faire, il savait que sous peu il serait certainement libéré de tout désir, il s'appliqua donc à réaliser les tâches imposées comme un bon artisan, se préoccupant plus de la qualité de son ouvrage et de la satisfaction de son client que de son plaisir ou ses désirs propres. Plusieurs fois, il entendit des hommes dire qu'il avait fait des progrès mais il n'entendit jamais qu'il était parfait. Cela le confirma dans sa décision, il avait fait le bon choix.

Le soir arriva et Hans le ramena à sa cellule. Le Maitre n'avait pas donné signe de vie. S s'allongea dans sa cellule s'apprêtant à passer la nuit. Les yeux clos, il attendait que le sommeil l'emportât. L'ouverture violente de la porte le tira de sa rêverie. Deux hommes qu'il ne connaissait pas, entrèrent avec fracas, le prirent chacun sous une épaule et l'emmenèrent vers une salle encore inconnue. A leur entrée, le brouhaha des discussions cessa et tous les yeux se tournèrent vers lui. Il fut amené au centre de la salle et jeté au sol. En face de lui, un fauteuil, le seul d'ailleurs qu'il y eût dans toute la pièce, vide. L'éclairage de la salle se modifia, seul un projecteur éclairant S s'alluma et le reste fut plongé dans le noir. S était aveugle en pleine lumière. Une voix qu'il connaissait, s'éleva de l'endroit où se trouvait le fauteuil.

- S ! Lèves-toi. Répète, pour cette assemblée la requête que tu as formulée auprès de Hans.

- Oui, Monseigneur. Monseigneur, j'ai conscience que depuis mon arrivée dans cette ferme, où je suis venu à ma demande, Enormément d'énergie a été déployée pour me former et m'apprendre ce que tout bon esclave doit savoir. Je me rends compte, aussi, que depuis quelques jours, je ne progresse plus. Cela m'affecte particulièrement, je voudrais tellement que Maitre Hans soit fier de moi. Maitre Robin, dans sa grande bonté, a passé du temps à comprendre pourquoi je n'y arrivais pas et il m'a expliqué d'où venait le problème. Je ne pourrais jamais assez le remercier d'avoir consacré du temps à ma misérable personne. J'y ai réfléchi depuis hier et je sais à présent que je veux servir au mieux et être à la hauteur des espoirs et des ambitions de mes maitres. C'est pourquoi, Monseigneur, afin d'être parfaitement disponible et d'en finir avec des désirs inaccessibles à un esclave tel que moi, je vous demande humblement le privilège d'être castré. Merci d'avoir écouté ma requête, Monseigneur.

Durant toute la tirade S, des esclaves tels que lui, avaient installé un agrès et une desserte juste derrière lui.

- Ta requête est superbement formulée. Tu n'as commis qu'une seule erreur : Hans n'est pas encore un maitre. Compte-tenu des circonstances, il ne t'en sera, exceptionnellement, pas tenu rigueur. Les raisons et la teneur de ta requête sont pour le moins inhabituels. Nous les avons étudiés et nous avons convenu que ton analyse était juste. Il est donc juste que tu choisisses aussi les deux maitres qui procèderont à ta castration accédant ainsi à ta demande. Hans ne peut être choisi. D'une part parce qu'il n'est pas maitre, d'autre part parce qu'il est trop impliqué dans ta formation, il sera toutefois là comme assistant. Tu dois à présent les nommer et justifier ton choix.

- Je choisis Maitre Robin et Maitre Piotr, Maitre.

- Pour quelles raison ?

- Maitre Robin pour l'intérêt qu'il a porté à ma misérable personne et pour le temps qu'il m'a consacré. Maitre Piotr en excuse de la peine que je lui ai causée par mon inconduite et l'obligation qu'il a eu de fouetter Hans, Maitre.

- Raisons acceptées. Messieurs, vous serez nos exécuteurs. Procédez.

Les deux hommes sortirent du rang et avancèrent en pleine lumière. Derrière suivait Hans. Il était aisé de voir qu'il avait pleuré, il ne s'en cachait pas. Piotr et Robin saisirent S et le conduisirent vers l'agrès. S se laissa entraver les poignets et les chevilles. Hans arriva avec une petite perceuse qui lui permit de faire sauter le rivet de la cage de chasteté. Il enleva ensuite soigneusement chaque partie de la cage puis son regard se tourna vers l'endroit où se tenait le fauteuil.

- Fais ton office Hans, S doit savoir ce qui va lui être à tout jamais impossible.

- Oui, Monseigneur.

Hans prit sur la desserte un verre et s'approcha de la verge de S. Il la prit à pleine main et commença à la masturber. S frustré depuis son arrivée de cette sensation senti le plaisir le submerger en quelques secondes et moins d'une minute plus tard, le fond du verre était plein de la liqueur séminale de S.

- Voilà S, un plaisir qui t'es à jamais défendu. Tu vas, à présent, boire, devant nous, ta dernière jouissance d'homme.

Hans approcha le verre des lèvres de S et lui maintint la tête avec la douceur qu'aurait un père pour son fils. Puis doucement, il fit couler le liquide dans la bouche de l'esclave qui but la totalité du contenu. Sa tâche terminée, Hans s'écarta de S. Piotr et Robin s'approchèrent alors de S. Piotr tenait en main l'élastrator avec un anneau élastique déjà engagé. Robin engagea les bourses de S dans l'anneau. Contrairement à la sentence exécutée sur P, les gestes envers S étaient doux et mille précautions étaient prises pour éviter toute douleur inutile. Malgré tout quand l'élastique se resserra sur les bourses de S, l'inévitable douleur lui fit pousser un gémissement sinistre et des larmes roulèrent sur ses yeux. La tension dans la salle était palpable, quelques murmures soulignaient le courage de l'esclave et l'exemple qu'il devait être pour les autres.

Robin s'approcha alors avec le scalpel. S le regarda approcher et l'implora du regard d'en finir au plus vite, il avait beau être courageux sa résistance avait des limites. Robin comprit l'appel et entreprit de ne pas faire durer la torture. S ne vit pas mais sentit la lame approcher de ses bourses, il ferma les yeux, prêt à encaisser une douleur effrayante … 

Par Pascal - Publié dans : L'annonce - Communauté : Histoire, video, photo
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