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Histoires Gay de Pascal
Les histoires publiées sur ce blog sont purement fictives, toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants ou ayant existés serait purement fortuite.
Je suis friand de vos commentaires et suggestions. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mes histoires ou à m'envoyer un courriel (rubrique : Contact). Je réponds à tous.
Je rappelle que même si je n'en parle pas dans mes histoires, le SIDA tue toujours et que le seul moyen connu à ce jour pour l'éviter est le port du préservatif. Vivez dans la réalité pas dans la fiction, protégez vous !
Chapitre 7
- Les garçons, je suis de retour …
Seul un grognement étouffé en provenance de la chambre lui répondit. Gabriel le sourire aux lèvres fit disparaitre ses vêtements et rejoignit les deux jeunes gens. Ils dormaient, tendrement enlacés. Frédéric ouvrit un œil et sourit. Il s'écarta d'Axel et permit ainsi à Gabriel de prendre place entre eux.
- Je vois que l'après-midi a été agitée …
- Je n'ai pas pu résister à Axel, Maitre, il est trop craquant …
- J'en suis conscient. Et je suis heureux de voir que vous vous entendez bien.
- Pourquoi t'appelle-t-il Maitre ? demanda Axel.
- C'est vrai ça, appelle moi Gabriel, ce sera plus simple.
- Oui, Maitre euh Gabriel, désolé …
Axel et Gabriel éclatèrent de rire devant la mine déconfite de Frédéric.
- Il est temps que vous vous occupiez de moi les jeunes, déclara Gabriel. Axel et Frédéric se jetèrent alors sur lui, lui arrachant des gémissements grâce à leurs coups de langues répétés sur toutes les parties de son corps. Lascif, Gabriel se laissait faire. Les deux jeunes gens rivalisaient d'ingéniosité pour l'exciter, Axel, plus sournois y mêlait aussi une dose de frustration, l'amenant juste à la limite du plaisir sans jamais lui permettre de l'atteindre. Gabriel lui jeta plusieurs fois un regard noir en poussant un soupir de désappointement, mais manifestement, cela amusait le jeune homme. Quand la coupe fut pleine, Gabriel attrapa l'insolent et l'empala de force sur sa verge. Axel poussa un cri à la fois de douleur et d'indignation.
- Silence, salope ! A force d'agacer le mâle, il finit par vous attraper.
- Gabriel, salaud !
- Ah oui ? Salaud ? Attends tu vas voir ce que c'est un salaud ! Frédéric, empale cette chienne avec moi !
- Oui Gabriel.
- Non, arrêtez, vous allez me déchirer.
- Mais non ta chatte est bien rodée, tu vas voir.
Frédéric positionna sa verge à côté de celle de Gabriel et inexorablement força le fondement d'Axel. Ce dernier gémissait douloureusement. Il lançait vers Gabriel des regards de détresse mais ne recevait en retour qu'un sourire démontrant une volonté implacable.
- Respire profondément Axel !
Axel essaya de se concentrer sur sa respiration, la douleur était prenante mais il se rendit rapidement compte que plus il respirait profondément moins la douleur était présente.
- C'est bien tu alimentes correctement ton cerveau et tes muscles en oxygène, tu es plus à même d'encaisser. Je vais t'aider.
Gabriel saisit sur la table de nuit un flacon de poppers qu'il passa au jeune homme. Axel colla la bouteille à sa narine et inspira profondément. Le vasodilatateur fit aussitôt son œuvre et le sang afflua au cerveau d'Axel qui poussa un râle qui ne devait plus rien à la douleur.
Frédéric comprit qu'il pouvait de son côté accélérer le mouvement. Et avec un bel ensemble, Gabriel et Frédéric se mirent à défoncer littéralement Axel.
- Oh purée que c'est bon, gémit ce dernier, en tendant sa main vers sa verge tendue.
- Ne touche pas à ta bite, Axel, tu vas jouir avec ton cul comme une bonne salope.
- Oui Gabriel, Oh mon dieu …
- Restons simple appelle-moi Gabriel !
La saillie fit rire Frédéric qui, perdant sa concentration, poussa un cri et jouit violement, expulsant sa semence dans le ventre du jeune homme. Gabriel en profita aussitôt pour en faire autant en attirant Axel à lui pour l'embrasser profondément.
Les trois hommes restèrent immobiles plusieurs minutes reprenant leur souffle.
- Tu restes avec nous ce soir Frédéric ? demanda Gabriel.
- Je resterai volontiers tous les soirs, si c'était possible, répondit Frédéric.
- Qu'est-ce qui s'y oppose ?
- Ben …
- Ben rien justement. Allez, zou. Axel, va nous préparer l'apéro ! Frédéric, File prendre une douche. Ensuite, vous venez me retrouver devant la télé.
Les deux jeunes s'exécutèrent prestement, le ton de Gabriel ne souffrant aucune réplique.
Gabriel avait allumé le téléviseur et était assis immobile face à l'écran. Il avait posé devant lui sur la table basse le ticket de loto. Sa concentration était si grande qu'il ne vit entrer ni Axel, ni Frédéric. Les deux jeunes s'assirent de part et d'autre de Gabriel.
La retransmission du tirage du loto venait de commencer. Les boules tournaient dans la sphère. La première sortit : le 8. Frédéric remarqua sur un ton amusé :
- Tiens, c'est cool tu l'as.
- Je crois qu'il va avoir les autres aussi, répondit Axel.
Au même moment le 12 sortait de la sphère et se trouvait être le second numéro sur le ticket de Gabriel. Axel et Frédéric concentrèrent leur attention sur l'écran et sur le ticket. A aucun moment, Gabriel n'avait réagi de quelque manière que ce soit. Le troisième numéro le 27 sortit à son tour.
- Comment fait-il ça, demanda Frédéric.
- Je ne sais pas, mais ce n'est pas la première fois que je le vois accomplir des choses incroyables.
- Je n'ose pas le toucher.
- Je te le déconseille.
Les numéros se succédèrent identiques à ceux inscrits sur le ticket, les cinq numéros et le numéro de la chance. A la fin du tirage, la tension de Gabriel se relâcha. Axel et Frédéric le regardaient avec respect et crainte.
- Bien, les enfants, nous voilà à l'abri du besoin.
- Comment fais-tu cela ?
- Gabriel, tu vas devoir t'expliquer, intervint Phénix.
- Je pense en effet qu'une explication est nécessaire. Phénix, aide-moi.
- A ta guise.
- Qui est Phénix ? Eut le temps de demander Frédéric avant d'être aspiré dans une spirale mentale vertigineuse.
Les trois hommes se retrouvèrent nus dans une pièce vide aux murs lisses et sans portes. Ils se reconnurent tout en ayant le sentiment de ne pas être tout à fait les mêmes. Gabriel était un peu plus grand, Frédéric plus costaud et Axel était totalement glabre.
- Où sommes-nous ? demanda Axel.
- Dans mon esprit, répondit Gabriel. Ce que vous voyez, ce sont les projections de nos moi-intérieurs. J'ai créé cet endroit pour vous présenter un ami, Phénix. Phénix, montre-toi s'il te plait !
Au milieu des trois hommes une forme éthérée fit lentement son apparition, elle ressemblait vaguement à un humain mais les contours étaient imprécis et elle semblait prise dans un halo de flammes.
- Je vous présente Phénix, vous ne pourrez pas le voir ailleurs qu'ici, puisqu'il vit dans mon esprit.
- C'est un être imaginaire ? demanda Axel.
La forme se dirigea vers lui et commença à le caresser, puis l'enlaça avec une douceur et une tendresse qu'Axel n'avait jamais ressenties auparavant. Il se laissa transporter par cette vague de plaisir et quand Phénix se retira il se sentit comme orphelin.
- Non, Axel, je ne suis pas imaginaire. Ce que fait Gabriel est extrêmement risqué, il faut qu'il ait une grande confiance en vous pour vous dévoiler ce secret. Je vis avec lui, c'est moi qui lui permets de réaliser toutes ces choses incroyables dont vous avez été tous deux témoins. Vous ne devez pas demeurer ici trop longtemps, Gabriel, vos esprits ne sont pas habitués c'est dangereux.
- Tu as raison, je les ramène, je répondrai à leurs questions.
Aussi vite qu'ils étaient venus, les voilà repartis et à nouveau assis dans le salon face à la télé qui disait :
- Ca y est l'ordinateur a trouvé, nous n'avons qu'un seul gagnant en Région Parisienne qui empoche donc la super cagnotte de 157 millions d'euros.
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