Partager l'article ! La spirale - 18: Les bruits de la prison le matin, n'étaient pas moins angoissants que ceux de la nuit. Toutefois, la lumière du jour atténuai ...
Histoires Gay de Pascal
Les histoires publiées sur ce blog sont purement fictives, toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants ou ayant existés serait purement fortuite.
Je suis friand de vos commentaires et suggestions. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mes histoires ou à m'envoyer un courriel (rubrique : Contact). Je réponds à tous.
Je rappelle que même si je n'en parle pas dans mes histoires, le SIDA tue toujours et que le seul moyen connu à ce jour pour l'éviter est le port du préservatif. Vivez dans la réalité pas dans la fiction, protégez vous !
Les bruits de la prison le matin, n'étaient pas moins angoissants que ceux de la nuit. Toutefois, la lumière du jour atténuait la sensation de claustrophobie que ressentait Olivier. Il avait réussi à dormir un peu.
Seb sauta en bas de sa couchette et attrapa une serviette. Il se tourna vers Olivier et lui dit :
- Prépares-toi, on va partir à la douche.
Olivier s'empara de la serviette que lui tendait Seb. Ce dernier reprit :
- Je sais qui tu es Olivier Dubois et si tu ne veux pas morfler tu vas m'obéir.
- Comment ça ?
- Tu m'as très bien compris. Tu as un joli petit cul alors tu as le choix, soit tu m'obéis et je serai le seul à l'utiliser. Sinon, à la fin de douche ton cul sera aussi large que celui du pédo.
- Pourquoi tu fais ça, je croyais que tu étais mon copain.
- Il n'y a pas de copain en prison. Ici, c'est moi le plus fort alors tu obéis ou tu morfles.
- Vas te faire foutre !
- On en reparle après la douche ma poule.
Olivier se sentait mal. Le bruit de la serrure le fit sursauter. La porte s'ouvrit et le surveillant leur ordonna de sortir. Olivier hésita mais le rappel à l'ordre du maton le motiva. Il se demandait comment il allait se sortir de ce mauvais pas. Il ne voulait finir en trou à bite.
La colonne de détenus s'ébranla en direction des douches. Une voix derrière lui, lui souffla, "alors beau gosse, impatient de perdre ton pucelage". Il fut sur le point de se retourner mais le regard du surveillant l'en dissuada. La boule d'angoisse au creux de son ventre se fit plus intense et plus dure. Il se souvint des suppliques des filles qu'il avait forcées et comprenait enfin, mais un peu tard, leurs regards terrifiés. Rien ne pouvait le sauver ici, être le fils Dubois ne servait à rien derrière ces murs. Pas la peine de compter sur les surveillants, il savait qu'ils détourneraient le regard. Et si jamais il se plaignait les autres le lui feraient payer au centuple. Aucune issue possible ne s'offrait à lui. Il passa la porte des douches comme on monte à l'échafaud, avec résignation.
Et puis non, il ne se rendrait pas sans combattre. Certes, il allait perdre mais il aurait le temps d'en amocher un ou deux et qui sait peut-être cela ferait réfléchir les autres.
Il vit les autres détenus se déshabiller, certains le regardaient avec un sourire narquois, ils pensaient manifestement déjà à ce qu'ils allaient lui faire subir. Dès qu'ils furent nus, tous entrèrent dans la salle de douche. Le surveillant leur dit qu'ils avaient une demi-heure et ferma la porte.
Par réflexe, Olivier s'était placé dans un angle de la pièce de manière à protéger ses arrières. Rapidement deux colosses lui firent face et un lui dit :
- Ecoute gamin, tu as le choix entre la manière douce et la manière forte mais la fin de l'histoire est toujours la même : tu prends ma bite dans le cul.
- Laissez-moi, je ne suis pas PD.
- Ca on s'en fout, si tu ne prends pas ton pied, c'est ton problème. Mais visiblement tu as choisi la manière forte.
Les deux hommes s'avancèrent vers Olivier. Ce dernier fit courageusement face, mais la partie était par trop inégale. Même s'il eut le temps de porter un ou deux coups, il fut rapidement maitrisé et un de ses agresseurs lui tordit le bras dans le dos, l'obligeant à se mettre à genou. Le premier s'était placé face à lui et lui dit :
- Suce moi et mets y de la salive car c'est le seul lubrifiant que tu vas avoir.
Olivier sentit qu'on poussait sa tête vers ce membre turgescent, ses lèvres se posaient dessus. Il ferma les yeux, conscient qu'à présent son sort était scellé.
Le hurlement qui retentit dans les douches saisit tout le monde. Un violent coup de pied faucha les jambes de l'homme face à Olivier qui s'écroula lourdement sur le carrelage. Un coup de poing atteint au visage l'homme qui maitrisait Olivier. Ce dernier reconnut alors Renald qui se plaça devant lui et lui dit :
- Olivier, mets toi derrière moi !
Les autres hommes restèrent stupéfaits par la violence et la rapidité de l'attaque. En prison, la force et la hargne forcent généralement le respect. De plus, le hurlement qu'avait poussé Renald ne manquerait pas d'alerter les surveillants. De fait, la porte des douches s'ouvrit avec violence.
- Qu'est-ce qui se passe là dedans ?
Le maton avisa la scène et compris très vite la situation. Maintenant qu'il était témoin, il ne pouvait qu'agir. Il fit donc sortir Renald et Olivier, laissant les autres détenus à la garde de son collègue.
Les deux jeunes se séchèrent et s'habillèrent avant de suivre le surveillant en direction du bureau du directeur. En chemin, Olivier comprenant à quoi il venait d'échapper, sachant qu'il devait la vie à celui à qui il comptait faire porter la responsabilité de ses actes fut pris d'une crise de vertiges, il tituba, s'appuya contre un mur et vomit.
- Quel bordel, s'écria le surveillant.
Renald s'agenouilla auprès de son ami qui était secoué par une crise de larmes. Il le prit dans ses bras et le soutint jusqu'à l'arrivée de l'équipe médicale. Olivier fut emmené à l'infirmerie où le médecin lui prescrivit immédiatement des calmants pour lui permettre de dormir. Renald lui fut placé en isolement, plus pour le protéger des autres détenus que pour le punir.
Le directeur, mis au courant des faits, contacta immédiatement le procureur et les avocats des deux jeunes gens. Il sermonna aussi son surveillant-chef, coupable ou pas, Dubois restait le fils du maire et à ce titre devait être particulièrement surveillé.
Les avocats se précipitèrent chez le juge d'instruction exigeant chacun pour leur client une libération immédiate, arguant que leur sécurité n'était pas assurée en prison. Au vu des faits, la magistrate ne put qu'acquiescer et ordonna une détention à domicile avec bracelet électronique.
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