Partager l'article ! Phénix (6): Chapitre 6 Gabriel regagna tranquillement son domicile en devisant avec Phénix : - Je sens que tu t'es lâché ...
Histoires Gay de Pascal
Les histoires publiées sur ce blog sont purement fictives, toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants ou ayant existés serait purement fortuite.
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Je rappelle que même si je n'en parle pas dans mes histoires, le SIDA tue toujours et que le seul moyen connu à ce jour pour l'éviter est le port du préservatif. Vivez dans la réalité pas dans la fiction, protégez vous !
Chapitre 6
Gabriel regagna tranquillement son domicile en devisant avec Phénix :
- Je sens que tu t'es lâché sur cette affaire, Gabriel.
- Oui, surtout quand j'ai vu le torrent d'immondices qui servait de pensée à cet Yvan.
- Tu aurais pu abuser plus longtemps, faire durer la punition.
- A quoi bon, je pense qu'il n'a pas fini de souffrir et la police va se régaler à l'écouter.
- Oui et que vas-tu faire d'Axel à présent ?
- J'avoue que je n'en sais rien, tu n'as pas la possibilité de voir l'avenir ?
- Enfin, Gabriel, l'avenir n'existe pas, nous l'écrivons au fur et à mesure de notre vie. Et quel pouvoir épouvantable que de voir l'avenir, ne jamais être surpris, moins de plaisir, de sensation, d'émotions.
- Ce serait bien de prévoir les résultats du loto par exemple.
- Cela n'a rien à voir avec l'avenir, tu as la possibilité de décider du tirage.
- Tu veux dire tricher ?
- Encore une fois, nous sommes dans un concept humain dont le sens m'échappe. Ce que je peux faire, je le fais. En quoi gagner au loto est-il intéressant ?
- Cela m'apporterait une indépendance financière appréciable. Et je pourrais me consacrer à l'usage des pouvoirs que tu me procures.
- Bien alors nous allons nous y consacrer et ainsi te permettre une plus grande liberté d'esprit et d'expression. Expliques-moi comment cela fonctionne.
Gabriel expliqua à Phénix le mécanisme des jeux de hasard. Phénix avait du mal à saisir la notion de hasard, le hasard n'existe pas : tout se contrôle. Les limites de l'action humaine le laissaient perplexe, en effet il suffisait de calculer le trajet de chaque boule dans la sphère pour savoir laquelle allait sortir, c'était élémentaire. De plus, une simple pichenette mentale permettait d'orienter chacune des boules dans la direction voulue et ainsi de décider quelles étaient celles qui allaient sortir. De guerre lasse, Gabriel renonça et ils allèrent dans un bureau de tabac faire une grille de loto pour le soir même. Gabriel sélectionna ses numéros et quand Phénix lui demanda :
- Pourquoi as-tu choisi ses numéros là ?
- Ce sont mes numéros de la chance ?
- La chance ?
- Oui, ceux que j'estime avoir le plus de chance de voir …
Gabriel venait d'interrompre sa phrase comprenant l'ineptie qu'il était en train dire, tous les numéros seraient les numéros de la chance puisque c'étaient ceux-là qui sortiraient.
Le bulletin validé, ils reprirent le chemin de l'appartement de Gabriel.
- Je me demande ce que font Axel et Frédéric.
- Tu n'as qu'à regarder.
En disant cela, Phénix étendit la perception de Gabriel aux dimensions de la ville puis se refocalisa sur l'appartement. Le temps semblait s'être arrêté et Gabriel vit Axel et Frédéric immobiles enlacés en plein jeux amoureux. Ils étaient beaux ainsi et Gabriel ressentit à la fois un intense bonheur et une pointe de jalousie de ne pas participer. Phénix ramena la perception à son niveau normal et comme un projecteur qui redémarre, la vie sembla reprendre son cours.
- Tes émotions sont contradictoires, Gabriel, tu sembles à la fois heureux et malheureux.
- Non, je suis heureux, juste jaloux de ne pas être avec eux.
- Nous n'avons qu'à les rejoindre.
Phénix s'apprêtait à les téléporter dans l'appartement quand un cri jaillit d'une ruelle à proximité.
- Laissez-moi tranquille, au secours …
Gabriel se précipita vers l'origine de l'appel. Au fond de la ruelle qui semblait être une impasse était acculé un jeune homme, autour de lui trois garçons habillés dans des tenues de skinhead rigolaient.
- Ben alors tafiole ? On ne t'excite pas ?
- Laissez-moi, je vous ai rien fait …
- Si tu existes et rien que ça déjà ça m'énerve. Alors on va te corriger …
Gabriel s'était approché sans bruit et sans se faire repérer. Il décida que c'était le bon moment pour intervenir.
- A trois contre un, quel courage …
Les trois skins firent vote face et le dévisagèrent.
- T'as un problème, grand-père, tu cherches tes petits-enfants ?
- Oui, d'ailleurs comment s'appelle ta grand-mère ?
Le jeune derrière ne put étouffer un gloussement.
- Ta gueule le PD. Toi, papy, tu vas regretter d'avoir ouvert ta grande gueule.
- Ah bon, pourquoi ? Tu comptes m'attaquer avec tes petits poings musclés ?
- Putain, attrapez le les gars.
Les deux autres skins firent mine de se diriger vers lui mais Gabriel dit d'un ton sec, ferme et sans réplique :
- NON, restez où vous êtes. Toi, le gros con approche.
Les deux acolytes restèrent immobiles, interdits. Personne ne leur avait jamais parlé sur ce ton. Le chef, fou de rage, se rua sur Gabriel. Il était tellement habitué que sa seule vue fasse peur que la réaction de son opposant le mettait hors de lui. Non, mais pour qui se prenait ce vieux schnock ? Il allait voir de quel bois il se chauffait. Sa rage s'arrêta net quand son visage rencontra le poing de Gabriel. Pourtant il était sûr que l'instant d'avant ce poing n'était pas là. Il bascula en arrière et s'étala de tout son long sous les yeux médusés de ses deux sbires. Furieux ces derniers à leur tour se précipitèrent pour venger l'honneur de leur chef. Gabriel poussa un soupir de résignation et les expédia aussi au tapis.
- Bien pouvons discuter en personnes civilisées ou dois-je continuer ?
- Oui monsieur, je veux dire non, enfin tapez plus quoi !
- Bien voilà qui est mieux. Jeune homme, venez me rejoindre dit Gabriel à l'ex victime du groupe. Et expliquez-moi ce qui se passe !
- Ben, voilà monsieur, j'étais dans le bar et ils me sont tombés dessus en me traitant de pédale …
- Hé ce n'est pas vrai, c'est toi qui nous as aguichés en remuant ton cul de gonzesse …
- Un seul à la fois, je vous prie ou je rouvre la boite à gifles.
- Oui, c'est vrai les skins m'ont toujours excité, alors quand je les ai vu dans le bar j'ai cru qu'ils venaient draguer …
- Et vous n'étiez pas là pour ça ?
- Non, si, enfin …
- Oui ou non ?
- Oui, mais on ne veut pas passer pour des tapettes alors on joue les durs …
- Sans rire, vous êtes cons à ce point là ? Vous avez vu le cul qu'il a ? En plus vous lui plaisez ? Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ?
- Ben …
- Ben rien du tout. Ouvrez vos pantalons !
- Mais …
- Pardon ?
Les trois jeunes impressionnés par la personnalité et la présence de Gabriel ne purent que s'exécuter et déballèrent tous les trois leurs services trois pièces. Gabriel de tourna vers le quatrième et lui dit :
- Va leur faire plaisir de suite …
- Ici ?
- Ben oui ici, andouille, tu as ton fantasme sur pattes à porter de main qu'est-ce que tu attends ?
Le jeune s'agenouilla devant le chef et prit délicatement sa verge en main. Il la caressa doucement et la porta à sa bouche. Le chef émit un soupir d'aise :
- Oh putain, il suce super bien. Humm, continue.
Les deux autres s'étaient rapprochés et le passif avait pris leur virilité en main et commençait à les branler. Il les suçait à tour de rôle, agaçant du bout de sa langue les méats et les freins, flattant de ses mains les bourses rebondies et manifestement pleine de liqueur. Il ne fallut pas longtemps de ce traitement pour que le premier annonçât qu'il était sur le point de jouir, ses compagnons confirmèrent ses dires. Et c'est dans un bel ensemble qu'ils libérèrent leur jouissance sur le visage du jeune homme ravi de cette aubaine.
Gabriel avait assisté à la scène sans rien dire mais elle l'avait émoustillé et il avait maintenant hâte de rejoindre Axel et Frédéric.
- Alors, ce n'est pas mieux comme ça ?
- J'ai rarement joui autant, répondit le chef. Il fit relever le suceur et sans se préoccuper du regard de ses camarades, il lui roula une pelle d'enfer.
- Bien, profitez, vous quatre. Et faites gaffe, je vous ai à l'œil.
- Nous rentrons Gabriel ?
- Oui Phénix, juste le temps de nous éloigner et nous prenons le plus court chemin pour la maison.
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