Samedi 17 août 6 17 /08 /Août 10:03

S était épuisé. Depuis sa lamentable prestation, il s'était écoulé trois jours. Trois longues journées durant lesquelles, Hans l'avait poussé au-delà de ses limites. Cela avait commencé dès
qu'ils avaient été seuls avec Hans. S avait été attaché au portique et Hans lui avait infligé une punition identique à celle qu'il avait reçue. S voulait que Hans soit fier de lui et il mit un
point d'honneur à répéter le rituel tel qu'il l'avait vu se dérouler sous ses yeux. A chaque coup, il en donnait l'ordinal, remerciait et en demandait un autre. Il n'avait pas la résistance de
Hans et il ne put s'empêcher de pleurer. Toutefois, il alla au bout de la punition et remercia Hans de bien vouloir s'occuper de lui.


Même s'il n'en montra rien, Hans apprécia le comportement de S. Il savait qu'il ne fallait pas le féliciter, les jours qui venaient, seraient pénibles et les efforts importants. Hans, après avoir
détaché S, lui expliqua l'enjeu : ils avaient cinq jours pour parvenir à faire de S un objet de plaisir. Il devrait savoir réaliser une fellation parfaite, sachant faire monter le plaisir et
jouer avec la frustration du mâle pour l'amener à un paroxysme de plaisir. Il devrait aussi savoir utiliser les muscles de son anus pour masser et branler le mâle, toujours pour l'amener à la
jouissance. S'il y arrivait, Hans serait récompensé et donc par ricochet S le serait aussi. Dans l'autre cas, S deviendrait un morceau de viande juste bon à l'abattage et au snuff et Hans serait
déshonoré.


Le lendemain matin, après les ablutions d'usage et la séance de renforcement musculaire, S fut installé et attaché dans le sling, comme la veille, portait un bandeau le rendant aveugle. Hans fut
rejoint par l'homme qui l'avait fouetté la veille.


- Je te trouve bien indulgent avec ce déchet.


- Ne sois pas si dur, Piotr. Il a du potentiel, c'est moi qui ai été présomptueux de le présenter si tôt au monde.


- A cause de lui, j'ai été obligé de te fouetter. Je ne le lui pardonnerai jamais.


- Tu sais bien qu'une partie de la faute m'en incombe. Le Maitre nous a donné cinq jours, nous devons les mettre à profit. M'aideras-tu ?


- Je ne peux rien te refuser Hans, tu le sais. Mais, j'ai peur, ton honneur est en jeu et tu sais que le Maitre ne plaisante pas avec cela.


- Oui, je le sais. Bien il est temps d'apprendre à ce chiot à devenir une chienne. Nous allons commencer par la bouche.


La tête de S fut basculée en arrière et Hans lui présenta sa verge. S ouvrit la bouche en prenant bien soin d'humecter ses lèvres et d'en recouvrir ses dents. Il laissa ensuite la verge
l'envahir, adaptant sa respiration de manière à être le plus efficace possible. Il caressa avec sa langue le gland et le frein goutant au passage la saveur musquée du liquide séminal. La verge
s'enfonçait loin dans sa bouche, touchant presque la glotte. S fut pris de spasme, son corps refusait l'invasion. Il lutta de toutes ses forces et parvint, à grand peine, à le contrôler. Il
commença alors à faire des mouvements de succion comme le lui indiquait Hans. La concentration et l'énergie nécessaires étaient importantes. Les autres mâles ne lui diraient pas quoi faire, il
devrait ressentir leurs besoins, savoir rien qu'aux réactions de leurs bites dans sa bouche s'il faisait ou non du bon travail. Pour l'instant tout allait bien, il amena Hans à la jouissance
attendue et le remercia de l'offrande de sa semence. Hans sourit et flatta la joue de son bâtard. S faillit pleurer de joie à cette marque d'affection. C'était la première qu'il recevait depuis
qu'il était arrivé.


- Là, c'était facile, je t'ai guidé. A présent, tu vas devoir recommencer avec Piotr, mais sans indication. Si tu l'amènes à l'orgasme ce sera bien.


- Ouvre ta gueule, bâtard !


Piotr enfonça sa verge au fond de la gorge de S sans ménagement. Ce dernier lutta contre la panique. Il repensa aux directives de Hans et se concentra au maximum sur sa tâche. Il sentait la bite
de Piotr se tendre sous ses coups de langues, il voulait la prendre au maximum. Il essaya de s'oublier et enfin, il sentit le foutre envahir sa gorge. Il dégusta la liqueur salée, nettoya la bite
et remercia la mâle. Hans se tourna vers Piotr et lui demanda ses impressions :


- Le début est très bien, j'ai voulu le forcer pour voir comment il réagirait et je dois avouer qu'il a très bien géré l'assaut. Ensuite, il y a eu une progression excitante, intéressante et
agréable, au point que j'ai joui. Pourtant, il y a comme un goût d'inachevé, quelque chose de bâclé à la fin. Je n'arrive pas à dire quoi, mais je reste sur ma faim, un peu déçu d'avoir joui
même.


- Es-tu objectif quand tu dis cela ou as-tu encore du ressentiment ?


- Non, je t'assure, j'ai même été agréablement surpris au début mais il manque quelque chose. Il faut qu'un autre l'essaye, je n'arrive pas à définir ce que c'est.


- Penses tu que Robin accepteras de nous aider ?


- Certainement, je vais le chercher.


- Voilà qui est fâcheux, bâtard. Il va falloir trouver ce qui te bloque et très vite. L'avis de Robin sera précieux, il connait bien les lopes comme toi.


Piotr pénétra à nouveau dans la salle suivi de près par Robin. S reconnut aussitôt le castrateur de la veille. Un frisson lui parcourut l'échine. L'autre s'en aperçut et sourit en lui disant :


- Ne t'inquiète pas, je viens voir ce qui cloche et t'aider. Je vais d'abord vérifier s'il n'y a pas de problème physiologique. Ouvre la gueule !


S obéit. Robin explora sa bouche et sa gorge à l'aide d'une lampe et ne nota aucune imperfection. Il ajouta même :


- Belle dentition, ce serait dommage d'être obligé de tout arracher. Un esclave a plus de prix avec toutes ses dents. Bien voyons, ce que ça donne à l'usage.


Une nouvelle fois S déploya toute sa science pour réaliser une fellation parfaite. Une nouvelle fois, il sentit la plaisir monter chez le mâle et il l'amena à la jouissance. Il dégusta ainsi sa
troisième dose de foutre de la journée.


- Qu'est ce que c'est que ce bordel, s'écria Robin. Putain, c'est un maitre dans l'art de la frustration ce bâtard.


S était terrorisé. Il ne comprenait pas. Il avait appliqué les directives de Hans. Ils avaient joui tous les trois. Que lui reprochait-on ? Robin reprit :


- Je n'ai jamais ressenti ça. C'est comme écouter une symphonie avec tous ses mouvements et au moment du final l'orchestre se lève et s'en va ou comme déguster un repas gastronomique qui se
termine par un yaourt nature. Et le pire, c'est que je ne pense pas qu'il le fasse exprès et ça c'est ennuyeux. Hans, mon vieux, la partie va être difficile, crois-moi. Je vais voir dans mes
notes si je retrouve un phénomène similaire et je te tiens au courant. Ce serait dommage de perdre un tel potentiel. En tout cas toi le bâtard, tu pourras te vanter de m'avoir frustré et peu
peuvent le prétendre.


Hans regarda S. Il avait l'air désolé mais se ressaisit et dit :


- Tout problème a une solution, il faut juste trouver celle-là très vite. Nous allons continuer ta formation en transformant ton cul en vraie chatte chaude et accueillante.


Hans avait à dessein reprit les termes exacts du Maitre, donnant ainsi une portée plus grande à sa phrase. Il se mit face à S et enfonça sans ménagement deux doigts dans son cul. S gémit.


- Bien, tu es sensible et tu es humide. C'est un bon point pour toi. Il va falloir apprendre à faire avec tes muscles anaux ce que tu fais avec ta bouche et ta langue. Je vais te pénétrer, montre
moi ce que tu sais faire.


Hans joignit le geste à la parole et pénétra S sans douceur. Il attendit ensuite que ce dernier fasse son œuvre. S encaissa la pénétration, il ne se retint pas de gémir, conscient que ce type de
manifestations était de nature à renforcer l'excitation du mâle. Les gémissements devaient montrer à la fois le plaisir et la douleur. Le plaisir renforçait le sentiment de puissance du mâle, au
sens sexuel du terme, la douleur, quant à elle, agissait sur le sentiment de possession. Le massage imprimé par la chatte de S sur la bite de Hans eut tôt fait de l'inciter à le limer. A chaque
nouvelle pénétration, S resserrait ses muscles procurant ainsi plus de plaisir à son mâle. Il voulait obtenir cette jouissance, elle serait longue à venir sachant que Hans avait déjà inondé ses
amygdales plus tôt dans la journée.  Il s'appliqua donc à exciter les zones sensibles de la verge pour obtenir l'effet escompté. Il sentait son mâle
tendu au maximum, il voulait qu'il se libère en lui. Enfin Hans jouit dans un grognement qui tenait plus du dépit que du plaisir. S eut peur. Il savait que ce grognement ne présageait rien de
bon. Hans explosa :


- Merde, pourquoi as-tu fait ça ?


- Fait quoi ? Monsieur, demanda craintivement S.


- Bordel, j'ai joui mais sans plaisir, tu as tout coupé à la fin.


S s'interrogeait. Hans était mécontent, cela se voyait. Mais qu'avait-il bien pu faire de mal ? Hans, de rage, attrapa le plug et le rentra en force dans l'anus de S qui gémit de douleur.


- Ta gueule, Trainée. Il va falloir qu'on trouve et vite, ça ne peut pas durer comme ça. Je vais aller en parler à Robin.


Hans ramena S dans se cellule. Honteux, celui-ci s'allongea au sol et se mit à pleurer. Il pleurait à la fois de rage et de désespoir. Il y avait un problème, oui, mais lequel. Ca ne pouvait
venir que de lui. C'était sur. Il se concentra sur les directives de Hans. Il les avait appliquées à la lettre. Qu'est-ce qui clochait ? Ce premier soir, S s'endormit en doutant.


Les deux jours qui suivirent n'apportèrent aucune amélioration, juste des désillusions et des doutes supplémentaires pour S et de la colère pour Hans. Ce dernier était pourtant conscient des
efforts de l'esclave et ne pouvait le blâmer totalement de ce qui arrivait mais sa frustration était extrême.  Robin était revenu, par deux fois, pour
tester à nouveau S. Il était reparti en marmonnant des phrases incompréhensibles.


Allongé sur le sol de se cellule, S était découragé, épuisé. Il ne voyait aucune issue. La porte de la cellule s'ouvrit, ce qui était exceptionnel pour un soir. Hans laissa entrer Robin qui lui
dit :


- Je dois le vois seul. Crois-moi, c'est important.


- Bien Robin. S, écoute-le attentivement.


Hans referma la porte. Robin se tourna vers S et lui dit :


- Ecoute-moi bâtard. Moi seul vais parler. As-tu compris ?


S hocha la tête en signe d'assentiment.


- Bien, je pense savoir ce qui coince chez toi. J'ai étudié les autres esclaves qui ont été dressés et j'ai étudié ton parcours avant que tu ne nous rejoignes. Il y a une chose que tu recherches
qui est incompatible avec ton état : le plaisir. Ton esprit t'interdit de donner du plaisir si tu n'en reçois pas. Or, il est peu probable voire impossible que tu ressentes à nouveau du plaisir
comme un mâle peut en ressentir. Il faut donc convaincre ton esprit que tu ne pourras plus jamais en avoir. On peut le faire avec un travail psychologique mais cela prendrait des mois et tu ne
disposes pas de tout ce temps. Cela peut être fait de manière plus rapide et radicale. C'est ce qui arrivera de toute façon. Je vois que tu as compris de quoi je veux parler. Il te reste deux
options, soit tu attends comme la larve que tu es, soit tu prends les devant. Je dirai à Hans que tu auras besoin de lui parler demain matin. Réfléchis bien bâtard !






Robin tourna les talons et passa la porte. S resta seul, hébété. Il le savait, depuis le début, il le savait mais ne voulait pas se l'avouer. Evidemment, ta solution était là, simple, évidente,
terrifiante. La nuit s'annonçait longue et tumultueuse, pleine de "Et si …". Pourtant au fond de lui la décision était déjà prise, depuis même avant son arrivée à la ferme.
Par Pascal - Publié dans : L'annonce - Communauté : Histoire, video, photo
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Commentaires

nonnn! il va pas demander ça lui même?
cool
commentaire n° :1 posté par : verjul le: 17/08/2013 à 23h15
Que penses tu de ma progression ?
réponse de : Pascal le: 17/08/2013 à 23h34
j'adore.... je deviens impatient
commentaire n° :2 posté par : verjul le: 18/08/2013 à 13h16

encore un peu de patience tu m'en voudrais de te livrer un produit mal ficelé non ? 

réponse de : Pascal le: 18/08/2013 à 20h39
oui, effectivement
mais je pars en vacances pour deux semaines, alors je découvrirais un peu plus d'un seul coup
commentaire n° :3 posté par : verjul le: 18/08/2013 à 21h36

Bonne vacances

réponse de : Pascal le: 18/08/2013 à 23h18
Oh non pas ça. Ne me dit pas qu il va le demander de sa propre volonté ?
J espère vraiment que je me trompe !
Q.
commentaire n° :4 posté par : Q. le: 20/08/2013 à 17h00

Tu verras bien. La suite est plus difficile à écrire car très violente pour moi.

réponse de : Pascal le: 20/08/2013 à 18h03
Je comprends. Écrire peut se révéler être un exercice difficile. J attends avec une grande patience la suite.
commentaire n° :5 posté par : Q. le: 20/08/2013 à 23h18

Elle arrive

réponse de : Pascal le: 21/08/2013 à 18h02
Yeah j ai hâte !
Q.
commentaire n° :6 posté par : Q. le: 21/08/2013 à 18h18

réponse de : Pascal le: 21/08/2013 à 18h25

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