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Histoires Gay de Pascal
Les histoires publiées sur ce blog sont purement fictives, toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants ou ayant existés serait purement fortuite.
Je suis friand de vos commentaires et suggestions. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mes histoires ou à m'envoyer un courriel (rubrique : Contact). Je réponds à tous.
Je rappelle que même si je n'en parle pas dans mes histoires, le SIDA tue toujours et que le seul moyen connu à ce jour pour l'éviter est le port du préservatif. Vivez dans la réalité pas dans la fiction, protégez vous !
Olivier attendait, seul, assis sur une chaise inconfortable, dans une pièce aveugle à l'éclairage blanc blafard. En face de lui, un grand miroir dont il se doutait qu'il était sans tain. Il était à la fois anxieux et furieux. Anxieux, car il ne savait pas ce qui allait se passer et furieux de s'être laissé berner par cette petite fiotte. En tout cas, celui-là ne perdait rien pour attendre.
En tout cas, il attendait de pied ferme le flic qui allait entrer, il n'était pas n'importe qui et comptait bien le faire savoir.
Dans la pièce adjacente, derrière le miroir, deux lieutenants discutaient :
- Putain, c'est quoi ce bordel. C'est le fils du maire qui est là.
- Et alors, qu'est-ce que ça change au fait qu'il a agressé et séquestré un jeune et tenté d'en violé un autre ?
- Attends c'était deux pédales …
- Pardon, t'as un problème toi ! Etre homosexuel n'est pas un délit et en l'occurrence ce serait plutôt une circonstance aggravante.
- En tout cas, on va être emmerdé par son père et son bataillon d'avocats.
- Je ne vois pas comment, on est quasiment sur un flagrant délit. Ca m'étonnerait que le jeune Pozzi ne porte pas plainte avec la raclée qu'il a ramassée et en plus nous avons les enregistrements sur place. Je crois plutôt que le procureur va nous bénir.
- Je t'avoue que je n'en sais rien. Cette affaire me gène.
- Et bien moi, je dois t'avouer que foutre en cabane un connard dans ce genre ne me gène pas du tout, bien au contraire. Viens on va aller le cuisiner un peu avant l'arrivée de son avocat.
Les deux hommes se dirigèrent vers la salle d'interrogatoire dans laquelle ils pénétrèrent en silence. A leur arrivée, le mis en cause commença à vociférer :
- C'est quoi ce bordel, ça fait deux plombes que je vous attends.
Les deux hommes ne dirent rien et s'assirent tranquillement face à Olivier. Le plus âgé des deux, le regarda un moment s'agiter et brusquement frappa du plat de la main sur la table. La soudaineté du geste, comme la force du bruit obtenu saisirent le jeune homme qui se tut.
- Bien, nous allons pouvoir discuter à présent. Bonjour, nous sommes les lieutenants Dagget et Francin. Je vais vous demander de décliner votre identité.
Le ton était ferme et courtois et d'emblée il en imposa au jeune homme.
- Je m'appelle Olivier Dubois et je suis le fils du maire. Où est mon avocat ?
- Il a été prévenu et il est en route. Vous êtes entendu dans le cadre de l'affaire Pozzi pour laquelle il vous est reproché des faits de coups et blessures en réunion, enlèvement, séquestration, chantage et tentative de viol. Nous aimerions éclaircir quelques points. Nous vous avons interpelé dans un hangar alors que vous vous apprêtiez à violer Paul Dolmen …
- Il n'y a plus rien à violer chez cette salope. Tout le monde lui passe dessus alors pourquoi pas moi ?
- Connaissez-vous le principe du consentement libre et éclairé ?
- C'est quoi ces conneries ?
- Cette connerie comme vous dites, permet de différencier une relation sexuelle d'un viol.
- Arrêtez votre char, Paul est venu tout seul, on ne l'a pas amené de force.
- Il me semble plutôt qu'il ait répondu à une convocation. Vous lui avez envoyé un courriel.
- Oui et alors ?
- Alors, pouvez-vous expliquer comment il se fait que Tony Pozzi a été retrouvé inconscient et ligoté sur le lieu de votre arrestation.
- Je demande à voir mon avocat.
- Je m'en doutais un peu. Monsieur Dubois, il est 16 heures 30 et je vous signifie le début de votre garde à vue.
Les deux inspecteurs se levèrent avec un bel ensemble et quittèrent la pièce. Un gardien de la paix arriva et emmena Olivier en cellule.
Les deux lieutenants regagnaient leur bureau quand le téléphone sonna. Dagget répondit, c'était la voix du commissaire qui lui intimait l'ordre de se présenter dans son bureau. Surpris, il prévint son collègue et se hâta dans les couloirs.
Francin commença quant à lui à mettre de l'ordre dans les éléments de ce dossier. Il réécouta l'enregistrement réalisé sur les lieux, puis il sen fit deux copies de travail et enferma l'original dans un sachet de pièce à conviction qu'il enregistra et qu'il porta, en personne, au local des scellés. Il avait hâte d'aller à l'hôpital recueillir le témoignage et la plainte du jeune Pozzi. Cette affaire contrairement à ce qui disait Dagget était facile : ces deux imbéciles s'étaient fais prendre le pantalon sur les chevilles.
A son retour, il trouva Dagget effondré sur son bureau. Etonné, il lui demanda :
- Qu'est-ce qui t'arrive, quelqu'un est mort ?
- Oui, moi.
- Comment ça ?
- J'ai demandé à deux gardiens de la paix d'appréhender Paul Dolmen…
- A quel titre ?
- Je voulais comprendre son rôle dans cette affaire.
- Attends, il est une victime ! C'est lui qui nous a alertés.
- Tu as vu qui sont les prévenus ?
- Oui et alors ? Je ne comprends pas ton problème avec ça.
- Il faut que je t'explique le lien entre ma famille et le maire …
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