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Histoires Gay de Pascal
Les histoires publiées sur ce blog sont purement fictives, toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants ou ayant existés serait purement fortuite.
Je suis friand de vos commentaires et suggestions. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mes histoires ou à m'envoyer un courriel (rubrique : Contact). Je réponds à tous.
Je rappelle que même si je n'en parle pas dans mes histoires, le SIDA tue toujours et que le seul moyen connu à ce jour pour l'éviter est le port du préservatif. Vivez dans la réalité pas dans la fiction, protégez vous !
Madame le juge parcourait les différents feuillets posés devant elle. Cette affaire allait demander du doigté, ne serait-ce qu'à cause de la personnalité des mis en causes et des victimes. Elle connaissait le maire de réputation, un homme dur et inflexible, prêt à tout pour sauvegarder ses intérêts et à l'honnêteté à géométrie variable. Les deux jeunes victimes étaient des inconnus mais les deux mis en cause étaient des loulous avec une réputation peu recommandable bien que n'ayant jamais été inquiété.
Le procureur avait sollicité la mise en détention préventive des deux mis en causes mais il lui appartenait de prendre cette décision avec le juge des libertés. Bien l'heure avançait et il convenait de commencer les auditions. Elle demanda de faire entrer le jeune Renald Lechat.
Le jeune homme entra accompagné d'un jeune avocat, manifestement commis d'office. La juge salua les deux hommes et les invita à s'assoir. Elle demanda qu'on retire les menottes au jeune homme et entra dans le vif du sujet.
- Veuillez s'il vous plait décliner votre identité s'il vous plait.
- Renald Lechat, né le 23 juin 1995.
La voix légèrement voilé contrastait avec la carrure du jeune homme. Bâti comme une force de la nature, le jeune Renald comprenait que la situation était grave. Ce qu'il ne comprenait pas c'est pourquoi il était là, il avait juste fait confiance à Olivier comme toujours. D'habitude tout s'arrangeait avec lui.
- Vous êtes mis en cause dans le cadre d'une affaire de violence en réunion, d'enlèvement, séquestration, chantage et tentative de viol. Pouvez-vous m'expliquer votre rôle dans cette affaire ?
- Ben, j'ai fait ce que m'a demandé Olivier.
- Et que vous a-t-il demandé exactement ?
Le jeune homme se tourna vers son avocat qui lui fit signe de répondre.
- Olivier avait décidé de baiser Paul. Il en avait entendu parler et il avait demandé à Tony de le lui amener. Quand Tony lui a dit que ce n'était pas possible, Olivier n'était pas content, je l'ai bien vu. Il m'a fait signe de bloquer Tony pour lui donner une leçon.
- Vous faites toujours ce que demande Olivier ?
- Ben oui, on se connait depuis longtemps et comme mon père obéit au sien, moi je lui obéis.
- Je voudrais faire passer un examen psychiatrique à mon client, intervint l'avocat.
- Cela me semble indiqué, effectivement.
- Pourquoi, je ne suis pas fou ?
- Personne n'a rien dit de tel, reprit la juge. Avez-vous portez des coups à l'encontre de Tony.
- Non, je l'aime bien Tony, Mais Olivier n'est jamais content quand il n'a pas ce qu'il veut.
- Si vous aimez bien Tony, pourquoi ne l'avez-vous pas défendu ?
- Ben, c'est Olivier qui décide …
- Dans cette affaire, mon client est aussi une victime, madame le juge …
- N'inversons pas les rôles, Maître. Donc vous reconnaissez les faits ?
- Oui, c'est vrai, on a fait du mal à Tony, mais c'est à cause de Paul, s'il état venu rien ne serait arrivé …
- Intéressante théorie, je vous recommande d'en discuter avec votre avocat. Je vous signifie donc votre mise en examen pour les motifs suivants : violence en réunion, enlèvement, séquestration, chantage et tentative de viol. Je vous place en détention provisoire. Maitre, vous aurez demain une ordonnance pour un examen psychiatrique.
L'avocat semblait satisfait pour l'instant. Il se doutait bien qu'il ne pourrait pas éviter la prison à son client, il demanda en revanche que les deux jeunes soient séparés, ce qui lui fut accordé.
Renald fut remis entre les mains de la police et les deux hommes quittèrent les lieux.
Ils furent remplacés par Olivier et son avocat. Ce dernier manifesta quelques signes d'impatience dus à l'attente prolongée.
La juge recadra l'entretien fermement en rappelant que son client était à la disposition de la justice et non l'inverse et que son patronyme n'y changeait rien.
La juge demanda alors au jeune homme de décliner son identité, ce qu'il fit sans aucune fioriture. Comme son complice, il était juste majeur et serait à ce titre, jugé comme un adulte. La juge demanda alors à Olivier de lui livrer sa version des faits. Ce dernier commença alors à expliquer qu'il ne pouvait rien refuser à Renald qui était certes plus petit mais plus costaud que lui. D'ailleurs Renald pouvait se montrer violent quand il n'obtenait pas ce qu'il demandait. La juge l'interrompit :
- Mais pourquoi ne pas avoir dénoncé les agissements de cet individu alors ?
- Il me fait peur. Il m'a dit qu'il me tuerait si je ne lui obéissais pas.
- C'est donc lui qui a monté toute cette affaire si je comprends bien ?
- Oui, madame.
- C'est curieux, parce que Tony dit que c'est vous qui l'avez frappé et il insiste bien la dessus.
- Il se trompe, je n'ai rien fait.
- Paul Dolmen prétend que l'un de vous deux lui a demande de se rendre utile et de lui faire une fellation, qui était-ce ?
- C'est Renald, madame.
- C'est curieux parce que sur la bande enregistrée par la police, il semble bien que ce soit votre voix.
- Je demande une expertise de cet enregistrement, Madame le juge, intervint l'avocat.
- Il y en aura une, n'en doutez pas maitre. Jeune homme, je vous conseille de me dire la vérité, car je finirai par l'apprendre. Je vais vous laisser la nuit pour y méditer. Je vous signifie donc votre mise en examen pour les motifs suivants : violence en réunion, enlèvement, séquestration, chantage et tentative de viol. Je vous place en détention provisoire.
- Madame le juge, mon client est honorablement connu, un simple contrôle judiciaire pouvait suffire
- Oui Maître, il est connu comme vous dites. A demain.
Olivier et son avocat sortirent et Olivier fut emmené par les policiers. L'avocat saisi son portable et appela Robert Dubois pour le tenir au courant.
Pendant ce temps, le téléphone sonna dans le bureau du juge :
- Allo, bureau du juge Mandivain.
- …
- Bonsoir Commissaire, que puis-je pour vous à cette heure tardive ?
- …
- Vous êtes certains de ce que vous avancez ?
- …
- Je vous laisse la main, mais je veux être tenue au courant à chaque nouvelle étape.
- …
- Merci, commissaire, bonne soirée.
Madame le juge parcourait les différents feuillets posés devant elle. Cette affaire allait demander du doigté, ne serait-ce qu'à cause de la personnalité des mis en causes et des victimes. Elle connaissait le maire de réputation, un homme dur et inflexible, prêt à tout pour sauvegarder ses intérêts et à l'honnêteté à géométrie variable. Les deux jeunes victimes étaient des inconnus mais les deux mis en cause étaient des loulous avec une réputation peu recommandable bien que n'ayant jamais été inquiété.
Le procureur avait sollicité la mise en détention préventive des deux mis en causes mais il lui appartenait de prendre cette décision avec le juge des libertés. Bien l'heure avançait et il convenait de commencer les auditions. Elle demanda de faire entrer le jeune Renald Lechat.
Le jeune homme entra accompagné d'un jeune avocat, manifestement commis d'office. La juge salua les deux hommes et les invita à s'assoir. Elle demanda qu'on retire les menottes au jeune homme et entra dans le vif du sujet.
- Veuillez s'il vous plait décliner votre identité s'il vous plait.
- Renald Lechat, né le 23 juin 1995.
La voix légèrement voilé contrastait avec la carrure du jeune homme. Bâti comme une force de la nature, le jeune Renald comprenait que la situation était grave. Ce qu'il ne comprenait pas c'est pourquoi il était là, il avait juste fait confiance à Olivier comme toujours. D'habitude tout s'arrangeait avec lui.
- Vous êtes mis en cause dans le cadre d'une affaire de violence en réunion, d'enlèvement, séquestration, chantage et tentative de viol. Pouvez-vous m'expliquer votre rôle dans cette affaire ?
- Ben, j'ai fait ce que m'a demandé Olivier.
- Et que vous a-t-il demandé exactement ?
Le jeune homme se tourna vers son avocat qui lui fit signe de répondre.
- Olivier avait décidé de baiser Paul. Il en avait entendu parler et il avait demandé à Tony de le lui amener. Quand Tony lui a dit que ce n'était pas possible, Olivier n'était pas content, je l'ai bien vu. Il m'a fait signe de bloquer Tony pour lui donner une leçon.
- Vous faites toujours ce que demande Olivier ?
- Ben oui, on se connait depuis longtemps et comme mon père obéit au sien, moi je lui obéis.
- Je voudrais faire passer un examen psychiatrique à mon client, intervint l'avocat.
- Cela me semble indiqué, effectivement.
- Pourquoi, je ne suis pas fou ?
- Personne n'a rien dit de tel, reprit la juge. Avez-vous portez des coups à l'encontre de Tony.
- Non, je l'aime bien Tony, Mais Olivier n'est jamais content quand il n'a pas ce qu'il veut.
- Si vous aimez bien Tony, pourquoi ne l'avez-vous pas défendu ?
- Ben, c'est Olivier qui décide …
- Dans cette affaire, mon client est aussi une victime, madame le juge …
- N'inversons pas les rôles, Maître. Donc vous reconnaissez les faits ?
- Oui, c'est vrai, on a fait du mal à Tony, mais c'est à cause de Paul, s'il état venu rien ne serait arrivé …
- Intéressante théorie, je vous recommande d'en discuter avec votre avocat. Je vous signifie donc votre mise en examen pour les motifs suivants : violence en réunion, enlèvement, séquestration, chantage et tentative de viol. Je vous place en détention provisoire. Maitre, vous aurez demain une ordonnance pour un examen psychiatrique.
L'avocat semblait satisfait pour l'instant. Il se doutait bien qu'il ne pourrait pas éviter la prison à son client, il demanda en revanche que les deux jeunes soient séparés, ce qui lui fut accordé.
Renald fut remis entre les mains de la police et les deux hommes quittèrent les lieux.
Ils furent remplacés par Olivier et son avocat. Ce dernier manifesta quelques signes d'impatience dus à l'attente prolongée.
La juge recadra l'entretien fermement en rappelant que son client était à la disposition de la justice et non l'inverse et que son patronyme n'y changeait rien.
La juge demanda alors au jeune homme de décliner son identité, ce qu'il fit sans aucune fioriture. Comme son complice, il était juste majeur et serait à ce titre, jugé comme un adulte. La juge demanda alors à Olivier de lui livrer sa version des faits. Ce dernier commença alors à expliquer qu'il ne pouvait rien refuser à Renald qui était certes plus petit mais plus costaud que lui. D'ailleurs Renald pouvait se montrer violent quand il n'obtenait pas ce qu'il demandait. La juge l'interrompit :
- Mais pourquoi ne pas avoir dénoncé les agissements de cet individu alors ?
- Il me fait peur. Il m'a dit qu'il me tuerait si je ne lui obéissais pas.
- C'est donc lui qui a monté toute cette affaire si je comprends bien ?
- Oui, madame.
- C'est curieux, parce que Tony dit que c'est vous qui l'avez frappé et il insiste bien la dessus.
- Il se trompe, je n'ai rien fait.
- Paul Dolmen prétend que l'un de vous deux lui a demande de se rendre utile et de lui faire une fellation, qui était-ce ?
- C'est Renald, madame.
- C'est curieux parce que sur la bande enregistrée par la police, il semble bien que ce soit votre voix.
- Je demande une expertise de cet enregistrement, Madame le juge, intervint l'avocat.
- Il y en aura une, n'en doutez pas maitre. Jeune homme, je vous conseille de me dire la vérité, car je finirai par l'apprendre. Je vais vous laisser la nuit pour y méditer. Je vous signifie donc votre mise en examen pour les motifs suivants : violence en réunion, enlèvement, séquestration, chantage et tentative de viol. Je vous place en détention provisoire.
- Madame le juge, mon client est honorablement connu, un simple contrôle judiciaire pouvait suffire
- Oui Maître, il est connu comme vous dites. A demain.
Olivier et son avocat sortirent et Olivier fut emmené par les policiers. L'avocat saisi son portable et appela Robert Dubois pour le tenir au courant.
Pendant ce temps, le téléphone sonna dans le bureau du juge :
- Allo, bureau du juge Mandivain.
- …
- Bonsoir Commissaire, que puis-je pour vous à cette heure tardive ?
- …
- Vous êtes certains de ce que vous avancez ?
- …
- Je vous laisse la main, mais je veux être tenue au courant à chaque nouvelle étape.
- …
- Merci, commissaire, bonne soirée.
Décidément cette affaire n'allait pas être simple, pensa la juge en raccrochant.
Décidément cette affaire n'allait pas être simple, pensa la juge en raccrochant.
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