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Histoires Gay de Pascal
Les histoires publiées sur ce blog sont purement fictives, toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants ou ayant existés serait purement fortuite.
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Je rappelle que même si je n'en parle pas dans mes histoires, le SIDA tue toujours et que le seul moyen connu à ce jour pour l'éviter est le port du préservatif. Vivez dans la réalité pas dans la fiction, protégez vous !
A la fin de la soirée, Paul et son père, après avoir pris leur douche se retrouvèrent dans la chambre du père. L'adolescent regardait son père avec un œil nouveau. Il voyait à présent un homme et qui plus est un homme désirable.
Jeune quarantenaire, Sébastien pouvait être appelé un bel homme. D'une taille légèrement supérieure à la moyenne, il avait une corpulence en rapport et son corps était particulièrement bien dessiné. Ses cheveux courts et noirs n'avaient pas encore été marqués par le temps. Le visage ovale était bien proportionné. Ses yeux étaient verts et agrémentés de quelques ridules aux coins. La bouche franche et bien dessinée s'ouvrait quasiment en permanence sur un sourire aux dents blanches et bien alignées. Son corps peu poilu était en permanence légèrement halé (sans la marque du maillot) et il était pourvu d'une virilité confortable.
Il avait compris assez jeune qu'il plaisait aux femmes. Il faut dire qu'il était un garçon plutôt doux et attentionné tout en étant viril. Il avait rencontré sa femme juste à la fin de ses études secondaires et en était tombé amoureux fou au premier regard.
Quand elle lui eût expliqué qu'elle ne saurait jamais se réserver exclusivement pour lui, il eut un peu de mal à l'encaisser mais il compris très vite que les sentiments de son épouse était sincères mais, bon, voilà, elle avait le feu au cul pour parler clair. Et lui seul ne saurait lui suffire. Ils se mirent d'accord sur un point, les enfants ne seraient que de lui. Et ainsi en fut-il pour les trois premiers : Gregory, Alexandre et Benoit. En revanche, Paul fut le produit accidentel d'un week-end de débauche avec deux autres couples. La nouvelle avait été gardée secrète jusqu'à ce jour et François ne faisait aucune différence entre Paul et ses trois autres fils.
Bien sûr, il avait remarqué, tout comme son épouse, que Paul était plus doux que les trois autres et son éventuelle homosexualité avait été envisagée. Mais fataliste, François avait décidé de faire face au problème quand il se présenterait. On y était.
Dans la chambre, le père et le fils était nus. Paul était gêné et s'était vite réfugié dans le lit où son père le rejoignit. Pas une parole n'avait été échangée depuis qu'ils étaient entrés dans la chambre. François prit l'initiative de briser le silence.
- Paul, tu es très beau, tu sais ?
- Merci.
- Tu n'as pas à me remercier. Si je t'ai demandé de venir dormir avec moi c'est pour pouvoir parler, mon garçon. Comme je l'ai dit tout à l'heure, je me moque que tu sois homo, en revanche je veux que tu sois heureux. Et je ne suis pas sûr que tu ais eu de vrai amant depuis que tu as commencé ta sexualité.
- Ben, je me fais surtout baiser.
- Qui t'as caressé dernièrement ?
- Comment ça ?
- Comme ça !
Joignant le geste à la parole, François prit son fils dans ses bras et commença à faire courir ses mains le long de son jeune corps. Cela eut l'effet d'une décharge électrique pour l'adolescent qui gémit de plaisir. Il s'abandonna aux caresses de son père et à ses baisers. Pour Paul, c'était une sensation nouvelle, il ne donnait pas du plaisir, il en recevait sans contrepartie. Il sentait contre lui le corps de cet homme puissant qui certes avait du désir pour lui mais aussi et surtout de l'amour. Dans son esprit, une comparaison s'installa, avec Tony Paul allait au fast-food, mais avec son père c'était de la gastronomie. Il ne connaissait que l'un mais il allait avoir besoin des deux. Son père lui murmura à l'oreille :
- Tu ne dois jamais rien faire que tu ne veux pas. Non veux dire non et pas autre chose. Si quoique ce soit se passe mal, je veux le savoir. Tu comprends ?
- Oui, papa.
- Bien. Tes frères ne sont pas exclus de cela. Je sais que Benoit est un queutard fini. Que tu prennes du plaisir avec eux ne me gène pas et ne gène pas ta mère, mais il faut que tu le désires.
- Je le désire, papa. Et avec toi aussi.
- Je n'en doute pas, gamin. Mais pas ce soir, une autre fois ce soir, il faut dormir.
- Je t'aime, papa.
- Moi aussi, fils.
Les deux hommes se perdirent ensembles dans les bras de Morphée …
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