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Histoires Gay de Pascal
Les histoires publiées sur ce blog sont purement fictives, toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants ou ayant existés serait purement fortuite.
Je suis friand de vos commentaires et suggestions. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mes histoires ou à m'envoyer un courriel (rubrique : Contact). Je réponds à tous.
Je rappelle que même si je n'en parle pas dans mes histoires, le SIDA tue toujours et que le seul moyen connu à ce jour pour l'éviter est le port du préservatif. Vivez dans la réalité pas dans la fiction, protégez vous !
- Je pense que nous allons devoir parler, Paul, dit le père.
- Oui, papa, répond le jeune pris la main dans le sac ou la bite dans la bouche au choix.
Le père attrapa son fils par le bras et le traina à sa suite en direction de sa voiture. Il ouvrit les portières et fit entrer le jeune un peu brusquement à la place du passager. Après s'être installé au volant, le père se tourne vers l'adolescent et lui dit :
- Depuis quand viens-tu ici ?
- C'est la première fois …
- Ne me mens pas, Paul …
- Je te jure, papa.
- Ecoute, moi je viens souvent et je connais quelques habitués. Tu vois, je suis franc. Et un, que j'ai croisé ce soir, m'a dit que c'était la meilleure pipe qu'il avait reçu de sa vie. Je doute qu'un débutant ait pu combler ce vieux pervers.
- Je n'ai pas dit que j'étais débutant, mais c'est la première fois que je viens ici …
- Et tu suces depuis longtemps ?
- Environ six mois.
- Tu te fais mettre aussi ?
- Euh, oui, papa …
- Eh bien, tu es le digne fils de ta mère.
- Comment ça ?
- Ta mère, comme toi, ou plutôt toi comme elle, est une salope. Si elle rentre tard le soir, c'est qu'elle s'arrête souvent chez Antoine, histoire de prendre un coup de bite ou deux.
- Pourquoi tu restes avec elle ?
- Qu'est-ce que tu crois ? Il vaut mieux être plusieurs sur un bon coup que tout seul sur un mauvais. Et puis j'aime ta mère et il ne me viendrait pas à l'idée de l'empêcher de prendre son pied. D'ailleurs, tu es le résultat d'une de ses escapades.
- Quoi ? Tu n'es pas mon père ?
- Ton géniteur, peut-être pas, mais ton père, si ! Tu es mon fils.
- Excuse-moi, je ne savais pas.
- On va en reparler ce soir. Je dois passer un coup de fil.
Le père attrapa son portable et composa un numéro. Quelques secondes s'écoulèrent avant que le correspondant décrochât :
- Allo, Antoine ?
- …
- C'est Jacques. Dis-moi, ma femme est chez toi ?
- …
- Bien, tu peux la garder ce soir ?
- …
- Super, je te remercie. Embrasses-là pour moi et amusez vous bien.
Le père raccrocha puis se tourna vers Paul et lui dit :
- Nous rentrons à la maison. Nous allons discuter tous les deux.
Paul se recroquevilla sur son siège. Son univers venait une fois encore de basculer. Il ne savait pas comment appréhender la réaction de son père ce soir, de plus sa mère qui était souvent son soutien, serait absente.
Le trajet fut rapide. Ses frères furent étonnés de les voir arriver ensemble. Quand l'un d'entre eux s'étonna de l'absence maternelle, le père répondit qu'elle passerait la nuit chez Antoine et la question fut close.
Des pizzas furent commandées pour le repas et la petite troupe se mit à table en discutant joyeusement. Seul Paul ne comprenait pas l'ambiance bon enfant qui régnait. Ce fut Benoit qui lança la conversation.
- Dis, papa, si maman est restée chez Antoine ce soir c'est que tu veux nous parler non ?
- Oui, Benoit. Paul aussi va avoir des choses à vous dire. Mais bon je vais commencer. Je suis passé au "suçodrome" ce soir et j'ai croisé un vieux copain qui m'a dit qu'il y avait un expert en pipe. Malheureusement quand je suis arrivé, il m'a dit qu'il devait partir alors je n'ai pas pu profiter de ses services. Et en ressortant de ma cabine, je vous donne en mille sur qui je suis tombé nez à nez …
- Moi, dit Paul. C'était moi …
- Paul, tu aurais du ménager un peu de suspens.
- Pourquoi ? De toutes les façons, Benoit le sait. Excuses-moi Benoit.
- Pas de problème frangin.
- Et tu comptais nous le dire quand Benoit ?
- J'avais promis à Paul de rien dire, je l'ai appris par hasard.
- Benoit, reprit le père, Paul est ton frère. Qu'il soit homo, salope même, n'a à mes yeux aucune importance. En revanche, le savoir va maintenant me permettre de le protéger et de l'aider à le vivre correctement sans être obligé de céder à des maitres-chanteurs, tu comprends cela ?
- Oui, papa. Je ne l'avais pas envisagé sous cet angle.
- Tel que je te connais, je sais très bien sous quel angle tu l'as envisagé, jeune obsédé. Dis-moi Paul, ce pervers t'a-t-il obligé à quoique ce soit contre ton gré ?
Paul regarda alternativement Benoit et son père et répondit :
- Non, j'ai toujours voulu le sucer.
- Bien, au moins c'est clair. Nous avons deux salopes à la maison, reprit le père dans un éclat de rire général. Comprends-mois bien, Paul, je tiens à ce que tu sois heureux et que tu ne fasses que ce que tu as envie de faire. Si quelqu'un de quelque manière que ce soit tentait de te forcer, je veux que tu viennes me voir et que tu m'en parles.
- Oui, papa.
- Bien, les garçons vous débarrassez la table. Paul, ce soir tu dors avec moi, ta mère n'est pas là et je n'aime pas dormir seul ….
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