Mercredi 7 août 3 07 /08 /Août 22:47

Quand les journalistes se rendirent compte de la destination de la voiture, ils renoncèrent à poursuivre à l'exception d'un. Jean Quaite travaillait pour le canard local et les potins étaient son pain quotidien. Les gens s'intéressent avant tout à ce qui se passe au pied de leur maison même si dans un même temps ils refusent de divulguer ce qui se passe dans leur chambre à coucher. Toujours à l'affut d'une nouvelle croustillante et peu importe qu'elle soit vraie ou non, il suffit juste qu'elle soit vraisemblable. Après tout un mensonge suivi d'un démenti ça fait deux informatisons.

Jean Quaite se gara donc à quelques mètres du commissariat et termina le chemin à pied. Il voyait déjà sa une : "Tentative de viol : le fils du maire impliqué". Ajoutez à cela, l'histoire de ce Paul et de ce Tony à révéler au grand jour : un couple d'homos mineurs. Peu importe si leur vie privée volait en éclat, le droit à l'information primait sur tout.

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Dès leur arrivée au commissariat Paul, Tony, Maria et François furent accueillis par le commissaire Antoine Chréteur. François expliqua rapidement la raison de leur passage. Le commissaire leur répondit que la plupart de leurs poursuivants avaient du renoncer en comprenant quelle était leur destination mais il y en avait un qui ne renoncerait surement pas : Jean Quaite.

- Ce type n'est pas un journaliste, c'est un fouille merde. Plus ça pue, plus il est content.

- Il n'y a pas moyen de s'en débarrasser demanda François.

- Il est pire qu'un morpion, une fois qu'il est sur une affaire, il lui faut une meilleure affaire pour le décramponner mais je pense savoir comment faire. Vous allez vous éclipser par une sortie annexe pendant que je l'accroche sur une autre info.

- Merci Antoine.

- A charge de revanche François.

Le commissaire chargea  un policier en tenue d'escorter ses visiteurs vers la sortie et de s'assurer de leur tranquillité. Ensuite, il appela Dagget sur son portable et le convoqua dans son bureau.

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Jean Quaite n'avait jamais été le bienvenu au commissariat et tous les policiers le lui faisaient bien sentir. Toutefois, la liberté de la presse, la bienséance, les bonnes manières et tous un tas d'autres politesses que le journaliste méprisait profondément faisaient qu'il n'avait jamais été jeté dehors. Quand il demanda, au planton à l'accueil, qui pouvait le renseigner sur l'affaire Pozzi, celui-ci lui répondit de patienter et contacta le secrétariat du commissaire.

Quelques minutes plus tard, des éclats de voix parvenaient du premier étage. Jean Quaite abandonna sa lecture et tendit l'oreille. Toute cette agitation pouvait signifier un bon papier. Très vite il reconnut la voix du commissaire qui vociférait :

- Votre comportement est un scandale Dagget, vous êtes une honte pour la police nationale.

- Mais, monsieur le commissaire, laissez-moi vous expliquer …

- Il n'y a rien à expliquer, un tel manque de déontologie, de toute ma carrière, je n'ai jamais vu ça. A compter de cette minute vous êtes suspendu et vous rendrez compte de vos agissements devant la commission de discipline. En plus vous osez mettre en cause le maire dans vos agissements.

Le reste de la conversation se perdit quand la porte du bureau fut fermée. Le journaliste qui avait prit quelques notes, se dirigea vers la sortie.

- Monsieur le commissaire ne devrait pas tarder à vous recevoir, Monsieur Quaite, lui dit le planton.

- Je repasserai, il a l'air fort occupé. Ce n'est pas grave cela peut attendre.

Sur ces mots il quitta le commissariat. Le planton décrocha son téléphone et dit "Il est parti". Et il raccrocha.

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Le journaliste ravit de l'aubaine regagna sa voiture. Il consulta sa montre et décida, avant de retourner au bureau rédiger son article de passer voir le maire. Comme au commissariat, il savait ne pas être le bienvenu à la mairie mais peu importe. On lui indiqua que le maire était en rendez-vous. Il laissa donc le message suivant : "Monsieur le maire, le lieutenant Dagget vient d'être mis à pied par sa hiérarchie, souhaitez vous commenter cette information ? N'hésitez pas à me contacter au Chroniqueur. Signé : Jean Quaite"

Le message fut immédiatement transmis au maire et le journaliste quitta la mairie. Il appela son rédacteur en chef et lui dit qu'il tenait sans doute un bon sujet, qu'il pensait avoir un bon article pour le lendemain. Ce dernier n'appréciait pas plus que ça le bonhomme mais devait reconnaitre que sa prose permettait de vendre du papier donc, il s'adaptait.

Comme à chaque bonne affaire, Jean sentit un frisson parcourir son épine dorsale et décida de se laisser aller à son coté sombre. Il prit la direction de la gare ou il stationna son véhicule et prenant à pied une ruelle sombre, il pénétra dans un sex-shop connu des seuls initiés. Le patron l'accueillit d'un franc :

- Salut salope, alors t'es en manque pour venir à cette heure ?

- Oui, patron. J'espère qu'il y a des clients à satisfaire.

- Ne t'inquiète pas. Va te mettre en tenue à ton poste, je préviens tes habitués.

- Merci patron.

Jean se dirigea vers les cabines et en déverrouilla une en tirant une clé de son porte monnaie. Il entra, se déshabilla et rangea proprement ses affaires dans un placard. Il enfila une cagoule, se rendant ainsi méconnaissable et fila faire une toilette intime avant de rejoindre un sling où il s'installa. Quelques minutes après, le patron arriva et lui assura les jambes. Il lui posa ensuite une cage de chasteté et déposa à coté du sling sur un guéridon du gel et des gants.

- J'ai eu au moins quatre de tes habitués et Mourad est en haut, je te l'envoie. Amuse-toi bien.

Jean attendit peu de temps avant l'arrivée de Mourad qui lui fila direct une claque sur les couilles.

- Alors, bâtard pas encore castré ?

Jean gémit sous le coup mais ne répondit pas. L'homme sortit rapidement son membre de son pantalon, l'enduisit de gel et sans précaution particulière défonça la rondelle offerte.

- Tu es toujours aussi confortable salope.

- Merci, haleta Jean sous les coups de boutoir du mâle.

Il prenait son pied à être traité comme une chienne. Il savait que l'homme n'avait aucune considération pour lui, qu'il était juste un trou et cela lui plaisait. Quand il quitterait le sex-shop, il redeviendrait le défenseur de la morale bourgeoise, pourfendeur du stupre et de la luxure, enfin pas de la sienne.

Mourad plongeait violemment son sexe au fond du ventre de la salope offerte. Il ne se préoccupait pas plus d'elle qu'il ne l'aurait fait d'une poupée gonflable. Il allait se vider les couilles et seul cela comptait. En effet, les salopes prêtes à encaisser son vit de 26 cm par 6 n'étaient pas légion. En plus, il était endurant et vicelard. Il aimait lire la souffrance sur le visage du trou qu'il bourrait. Avec cette salope, il était frustré à cause de la cagoule mais le plaisir de labourer cette chienne française compensait le reste.

Pendant que Mourad besognait Jean, deux hommes arrivèrent. Eux aussi étaient des habitués, mais ils affectionnaient particulièrement de fister le bâtard. Ils écoutaient les commentaires de Mourad en train d'insulter copieusement la pute et de lui promettre s'il la trouvait à l'extérieur de la foutre à l'abattage après l'avoir castré car seuls les hommes ont le droits d'avoir des couilles pas les tafioles dans son genre.

Jean commençait à planer gravement. Il voulait endurer  les insultes et les brimades de ces hommes. Il accueillit la jouissance de Mourad en le remerciant. Ce dernier lui donna un violent coup sur les testicules et parti en lui crachant au visage.

La séance de fist qui suivit fut à la hauteur des attentes de Jean. Les deux hommes alternèrent et progressèrent dans son anus jusqu'à la moitié de l'avant bras. Ils décidèrent ensuite de faire un double-fist, chacun un bras. La séance dura une bonne heure au bout de laquelle, les deux se vidèrent dans le trou qu'il venait de rendre béant.

Le patron clôtura la séance par quelques prises de vue qui permirent d'alimenter le press-book de Jean et ainsi de développer sa "clientèle".

Par Pascal - Publié dans : La spirale - Communauté : Histoire, video, photo
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