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Histoires Gay de Pascal
Les histoires publiées sur ce blog sont purement fictives, toute ressemblance avec des personnages ou des lieux existants ou ayant existés serait purement fortuite.
Je suis friand de vos commentaires et suggestions. N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mes histoires ou à m'envoyer un courriel (rubrique : Contact). Je réponds à tous.
Je rappelle que même si je n'en parle pas dans mes histoires, le SIDA tue toujours et que le seul moyen connu à ce jour pour l'éviter est le port du préservatif. Vivez dans la réalité pas dans la fiction, protégez vous !
Il fait froid et le sol est dur. S vient d'ouvrir les yeux. C'est le bruit de la porte qui se ferme qui l'a réveillé. Finalement, ce n'est pas un cauchemar. Machinalement, il porte sa main sur le haut de sa fesse gauche. Il sent un pansement. Que lui a-t-il fait ?
A proximité de la porte, se trouve une assiette, non plutôt une écuelle, remplie d'un liquide blanchâtre. La simple vue de cette écuelle lui rappelle qu'il ne sait plus à quand remonte son dernier repas et il a faim. Plutôt que de se lever et de risquer un malaise comme la dernière fois (quand étais-ce déjà, hier ?), il se dirige à quatre pattes vers ce qui semble être un repas. Méfiant tout de même, il porte la gamelle à son nez mais le contenu n'a pas d'odeur. Il se risque à y tremper un doigt, la consistance est pâteuse, c'est une sorte de gelée. Il porte le doigt à sa bouche : pas de saveur. Il essaye de le boire comme, il le ferait d'un bol de lait, mais la consistance ne s'y prête pas. Alors se servant de son index et de son majeur joints comme d'une cuillère, il entreprit de manger la mixture. L'appétit vient en mangeant dit-on, S se surprit à lécher la gamelle pour récupérer la moindre parcelle de nourriture. Même si c'était insipide, au moins avait-il l'estomac plein.
Il reposa sa gamelle près de la porte. Et s'assit contre le mur. Sa blessure en haut de la fesse le lançait. Il essaya de trouver une position lui permettant de soulager cette douleur. Il n'en trouva pas. Toutefois, l'inactivité associée à une sensation de satiété le plongea dans une léthargie agréable.
Il fut tiré de sa torpeur par un appel vocal.
- S ! Lève-toi ! La phase une de ta transformation a commencé, il reste encore des étapes à franchir mais chaque chose en son temps. Mets toi au fond de te cellule, dos au mur face à la porte, les mains sur la tête.
S s'exécuta. En face de lui au dessus de la porte, une plaque sembla se détacher du mur et coulissa sur le coté dévoilant un écran qui s'alluma. Il se découvrit sur l'écran chez lui, en train de se lever le matin, de faire sa toilette de vaquer à ses occupations. La voix lui expliqua alors :
- Depuis que tu as passé ton annonce, nous te surveillons. Nous épions tes moindres faits et gestes. Dois-je te rappeler le texte de ton annonce ?
- Non, monsieur.
- Bien je continue donc. Nous avons répondu à ton annonce quand nous nous sommes aperçus que tu pouvais être un candidat intéressant.
Sur l'écran, S se voit en train de prendre connaissance de la réponse. Il se voit en train d'attraper son téléphone et d'appeler le numéro qui lui a été communiqué.
- Tu as été d'emblé très réceptif. Mais nous avons préféré continuer à t'observer.
Avec horreur S se rend compte que toute sa vie a été passée en revue, des images de lui à son travail, sur le trajet, à son appartement, des images de lui en train d'attendre au point de rendez-vous et enfin des images de son enlèvement.
- Nous avons récupéré les éléments qui étaient dans la serviette que tu tenais. Nous avons trouvé tout ce que nous avions demandé : ton adresse, la lettre de démission rédigée à l'attention de ton employeur, les procurations pour vider et fermer les comptes. Nous avons effacé toute trace de ton existence. Tu as purement et simplement disparu. Si on pose la question à tes voisins, tu as déménagé sans laisser d'adresse. Nous avons vérifié tu n'a plus de famille à proprement parler quand à tes rares amis, tu leur a envoyé un mot disant que tu démarrais une nouvelle vie ailleurs, loin. Personne ne va te rechercher.
Chaque explication fournie par la voix désincarnée est illustrée sur la vidéo, le déménagement de son appartement, les lettres envoyées, les comptes en banque clôturés. S a peur, une peur panique qui s'empare de lui. Il a envie de courir de d'enfoncer cette porte pour sortir.
La vidéo continue, lui montrant les étapes qu'il a franchit depuis son arrivée, il se revoit notamment dans la salle blanche et entend la voix lui expliquer qu'il n'est plus un Humain. Le passage vient ensuite du début de sa transformation physique, la rasage, l'épilation, la pose des entraves permanentes et de la cage de chasteté pour finir par cette horreur : le marquage. Ils l'on marqué comme un animal. Ils n'avaient pas le droit. Enfin, il se voit accroupi dans sa cellule en train de manger sa pâté et de lécher la gamelle comme un bon toutou. Le coup de grâce est porté lorsque l'écran affiche quatre images de lui sous quatre angles différents, toutes les quatre en direct. Des larmes coulent de ses yeux. La rage qui bouillonne en lui est sans limite et explose quand l'écran affiche : "TOUJOURS SE MEFIER DE CE QUE L'ON DEMANDE, PARFOIS ON L'OBTIENT ! CONNARD".
S se précipite sur la porte, il cogne de toutes ses forces contre le bois. Sa rage est vaine mais elle n'en est pas moins violente. La voix rit de son impuissance, raille son inconscience. Enfin, l'ordre tombe :
- ASSEZ !
S est saisi par la violence de l'injonction. Mais ses poings restent serrés.
- Il est temps de t'apprendre le respect.
Une violente décharge électrique le tétanise, lui faisant plier les jambes et tomber à genou. La souffrance est intolérable mais pas assez forte pour lui faire perdre conscience. Quand la torture s'arrête, S dit "Merci".
- Nous allons te formater pour servir les Hommes, d'autres modifications physiques sont nécessaires, elles seront faites en temps et en heure. Quand tu seras prêt, tu seras vendu au plus offrant pour son usage personnel, quel qu'il soit.
L'écran s'éteint et la trappe se referme. La voix s'est tue. S pourrait se croire seul, s'il ne savait que quatre caméras l'observent. Son esprit tourne à cent à l'heure. Il veut se venger, mais chaque minute qui passe lui rappelle son impuissance. Sa rage est aussi tournée contre lui-même, après tout, il a demandé ce qui lui arrive, il l'a fantasmé, souhaité. Pire, il l'a écrit. Tout est de sa faute, pourquoi leur en vouloir de tirer avantage de sa propre bêtise. Il aimerait savoir tout de même qui ils sont. Pour l'instant il n'a vu que le jeune homme qui lui a offert la cigarette droguée et le molosse qui s'est occupé de lui hier (mais était-ce bien hier ?)
La porte vient de s'ouvrir. En face de lui se trouve le monstre qui l'a marqué. S bande ses muscles. Tel un fauve blessé et traqué, il est prêt à bondir. L'homme attire alors son attention en agitant dans sa main une télécommande :
- Penses-y avant de faire un geste inconsidéré.
Il aura le temps, la distance est courte. Même si ce salop appuie son élan lui permettra de prendre la télécommande. Ensuite, et bien ensuite il verra, un problème après l'autre. Il libère sa puissance. Il s'élance vers l'homme qui aussitôt appuie sur le bouton. L'effet est terrifiant. Son élan est coupé net et il s'écroule, souffle coupé aux pieds de son gardien. La douleur est telle que sa vue en est troublée. Il entend dans le lointain, l'homme lui dire :
- Chaque décharge est plus forte que la précédente dans un délai de 24 heures. Renonce de suite. Je ne souhaite pas te blesser pour rien.
S sanglote au sol. L'homme se penche au dessus de lui et l'aide à se relever. Ses gestes sont plutôt doux pour ceux d'un bourreau. Ils sortent de la cellule et se dirigent comme fois précédente vers la pièce pour les ablutions. Apres un passage sur les toilettes, l'homme lui retire son pansement. Il pousse un grognement satisfait puis à l'aide d'un coton nettoie la plaie. Il y applique ensuite une crème et dépose un tulle qu'il fixe avec du sparadrap. Il protège le tout par un pansement imperméable et fait signe à S de se diriger vers la douche. La touche terminée, l'homme vérifie à la main la pilosité de S et décide qu'il n'y a pas lieu d'épiler à nouveau. En revanche, passage sur le siège de coiffeur pour la barbe et le crane. A la fin du rasage, au lieu de détacher S, l'homme récupère sur une des dessertes une seringue et un coton. S se tend, inquiet.
- Calme-toi, c'est juste un antibiotique pour éviter que ta plaie ne s'infecte.
L'homme est doué car la piqure est faite rapidement et sans douleur. Il repose ses ustensiles, remonte son minuteur et dit :
- Il est d'usage de laisser les nouveaux venus s'exprimer une dernière fois et poser les questions qu'ils veulent. Je n'ai pas toutes les réponses, mais je te dirai tout ce que je sais franchement, parle, tu as quelques minutes.
- Oui suis-je ?
- Dans une ferme à esclave, au sud de Paris.
- Que va-t-il m'arriver ?
- Dans un premier temps, je dois terminer les modifications en cours, te poser des piercings, notamment aux seins. Ensuite, je t'entrainerai et enfin tout dépendra de ton comportement.
- M'entrainer à quoi ?
- A être un objet sexuel et un souffre-douleur.
- Pourquoi ?
- Parce que tu l'as demandé.
- Qui dirige cette ferme ?
- Le Maitre.
- C'est sa voix que j'entends ?
- Non le maitre ne s'abaisse pas à ça, il dirige. De nombreux hommes sont à son service, de nombreux esclaves aussi, tu es l'un d'eux.
- Je le verrai un jour ?
- Peut-être, moi je ne l'ai vu qu'une fois.
- Que t'a-t-il dit ?
- Rien, il m'a fait l'honneur de se servir de moi pour son plaisir. Rares sont ceux qu'il a honoré d'une parole.
- La voix a dit que j'allais être vendu.
- Oui tu es un 3. Tu es un produit de choix.
- Qui achète un esclave en France ?
- Des maitres qui ont besoin d'être servis, des groupes de sadiques pour des snuff …
- Des snuff ?
- Ce sont des plans extrêmement brutaux durant lesquels plusieurs sadiques torturent et violent un esclave. Le plan se termine toujours par la mort de l'esclave de préférence dans d'atroces souffrances pour la plaisir des maitres.
- Et si je ne fais pas l'affaire ?
- Alors on retrouvera un corps atrocement mutilé et difficilement identifiable à l'autre bout de l'Europe. Tu ne peux pas gagner, ta vie d'avant est terminée. Un jour, tu te demanderas même si tu ne l'as pas rêvée.
- Et le droit à l'erreur ? Je ne peux pas revenir en arrière.
- Tu as eu plusieurs fois l'occasion de renoncer, tu es revenu quatre fois au rendez-vous, souviens-toi. Si tu avais manqué un seul rendez-vous, on t'oubliait et c'était fini. Seulement voilà, tu es comme l'homme qui saute de la falaise et qui au cours de la descente se dit : "je n'aurais pas dû". Mais il est trop tard maintenant tu dois aller au bout de ton choix.
La sonnerie du minuteur retentit. Le temps était écoulé. S savait qu'il ne devait parler que si on lui adressait la parole. L'homme se lève et se dirige vers la desserte, il prend un plateau sur lequel sont posés deux anneaux, le matériel nécessaire au piercing et du désinfectant.
- Supporte-ça en silence.
L'homme désinfecte les deux mamelons puis d'un geste sûr et habile pose les deux anneaux. S, anxieux, doit se rendre à l'évidence, il n'y a pas de quoi hurler.
- Demain nous prendrons soin de tout cela. En attendant, te tripoter m'a excité.
Lhomme détache S du fauteuil et le conduit au pilori. Une fois S assujetti, il ouvre son pantalon, se passe du gel sur la bite déjà tendue et le pénètre d'un coup sec. S râle.
- Ta gueule encaisse. Je suis gentil, j'ai mis du gel.
La saillie continue, l'homme a juste envie de se vider les couilles. Les coups de boutoirs qu'il assène à S sont violents et réguliers.
- Voilà, je vais te remplir salope. Ensuite, je vais te mettre un plug. Tâche de ne pas le perdre sinon je devrais te punir.
L'homme ramène S à sa cellule et l'enferme à nouveau. S regarde autour de lui et comprend que c'est son environnement pour un moment. Il jette un œil aux quatre coins de la pièce où il sait se trouver une caméra. Sa colère est passée. Il faut maintenant survivre et pour cela il a besoin de repos. Il prend donc la décision de se coucher et de dormir tant qu'on lui en laisse le loisir.
Twitter : @Depravpervers
Facebook : pascal.deprav
je bande à la lecture
vivement la suite
;-)
Je vais lire la suite.
Q.
S obtiendra ce qu'il veut mais le route va être ardue
Q.
Oui bien sûr