Jeudi 15 août 4 15 /08 /Août 11:25

S se réveilla à la fermeture de la porte de se cellule. C'était presque devenu un rituel. Son réveil coïncidait avec l'arrivée de son repas quotidien. C'était toujours la même bouillie gélatineuse sans goût particulier mais elle devait être très nourrissante car il ne ressentait aucune sensation de faim. Si les premiers jours, son activité avait été réduite, il n'en était plus de même. En effet, après la toilette complète quotidienne, il se livrait sous la surveillance de son gardien à des exercices physiques assez pénibles. S avait vite compris que l'esthétique de son corps avait été prise en main. Il constatait des modifications rapides notamment une meilleure tonicité. Le programme était progressif et les efforts demandés importants. Il se souvenait encore de la cuisante correction infligée par son gardien quand il avait fait mine de renoncer lors d'un exercice de traction : il s'était retrouvé enchainé à un agrès et impitoyablement fouetté durant un long moment. Il avait compté cinquante coups à voix haute mais comme il s'était trompé une fois, le décompte était repartit à zéro. Son gardien lui avait jeté un regard noir, lui faisant ainsi comprendre que seuls son attitude et ses manquements étaient responsables et son tourment. Après la correction, le gardien l'avait ramené à l'exercice qu'il avait cette fois achevé malgré l'abominable douleur de son dos. Avant de l'abandonner dans sa cellule, son gardien lui avait passé une crème cicatrisante, l'avait sodomisé et lui avait remis le plug.

Aujourd'hui encore, après le repas, il y eut la toilette, à l'issue de laquelle, le gardien lui piqua le bout du doigt et préleva une goutte de sang avec un dispositif de test. Il attendit quelques minutes et lut le résultat. Il se dirigea ensuite vers une desserte où il prit un appareillage pour tatoueur. Approchant un tabouret, il commença à tatouer quelque chose en haut du sein gauche de S. Ce dernier endura l'épreuve en silence se demandant ce qui était écrit. Quand il eut terminé le gardien admira son résultat et lut : "HIV –". Les activités physiques furent de courte durée. Une nouvelle douche et S fut conduit dans un couloir qu'il ne connaissait pas. Arrivé à une porte, le gardien lui posa un masque le rendant aveugle. Il le conduisit ensuite à un sling où il fut allongé les jambes et les bras entravés et la tête posée sur une sorte de coussin qu'il sentait mobile. Il entendait des bruits, des halètements, le bruit d'un rideau qui s'ouvre et une voix qui lance :

- Messieurs, je crois que nous avons de la chair fraîche.

- Intéressant,  effectivement. Qui va avoir l'honneur de l'étrenner ?

- C'est le tour de Robin.

- Camarade, à toi l'honneur d'ouvrir le chemin. Ne sois pas timide, il est là pour ça. En plus, tu peux y aller franco et sans capote, il est séronégatif.

S n'en revenait pas, on parlait de lui comme d'un objet. Il avait envie de répondre, de répliquer qu'il existait. C'est la peur du châtiment qui le retint. Un homme s'avança vers lui et introduisit brutalement deux doigts dans sa chatte. S ne put s'empêcher d'émettre un grognement.

- Il est vraiment serré, une vraie pucelle.

- Et tu as remarqué, il a encore ses couilles. Dis-moi Hans, C'est la première fois qu'il est présenté ?

- Oui, monsieur.

S pouvait enfin associer un prénom à son gardien. Et qu'est ce que c'était cette histoire de couilles qu'il avait encore, bien sur qu'il avait ses couilles et il comptait bien les garder. Il sentit une bite s'approcher de son anus. Une voix lui dit "respire salope" et la bite le perfora sur toute sa longueur. S en eut le souffle coupé par la douleur. Il poussa un cri de douleur et de surprise. Quelqu'un dit : "faites le taire" et il sentit le coussin sous sa tête céder. Sa tête partit en arrière et une bite se présenta devant ses lèvres. S ouvrit la bouche et le sexe lui envahit la bouche au point qu'il sentit les couilles de l'homme frapper son nez. S essaya d'adapter au plus vite sa respiration au rythme imposé par les deux hommes. Celui que l'enculait se mit à jouer avec ses couilles. Il les lui pinçait très fort ce qui lui faisait contacter les muscles et donc son anus sur la queue du mâle. Puis les deux hommes l'abandonnèrent sans jouir et dirent à Hans :

- Il y a une bonne marge de progression Hans.

- Je m'en rends compte, monsieur, Quelles sont vos remarques ?

- Il ne sait pas sucer sans qu'on sente ses dents.

- Et il ne masse pas la bite avec sa chatte.

- Merci pour votre indulgence, Messieurs. Je vais remédier à ce problème.

Les deux hommes s'éloignèrent. S qui avait entendu la conversation était mortifié, il avait sincèrement essayé de bien faire. Il se rendait compte qu'être un bon trou ne se résumait pas à être passif et soumis, il fallait chercher le plaisir du maitre quitte pour cela à nier le sien voire à souffrir.

Une main caressa son corps. Ce n'était pas celle de Hans. Elle s'arrêta sur les anneaux au sein qu'elle tira doucement. Elle descendit ensuite vers son pubis et s'empara de ses couilles qu'elle commença à serrer comme un étau. S respira profondément pour encaisser au mieux la douleur sans se plaindre. Il sentit une bouche s'approcher de son oreille et lui dire :

- Ta prestation d'aujourd'hui est pitoyable. A cause de toi, Hans recevra dix coups de fouet. Je pense qu'il va t'en tenir rigueur. Tu as cinq jours pour apprendre à faire une pipe convenable. Passé ce délai, si je ne suis pas satisfait du résultat, Hans t'arrachera toutes les dents. Durant ces cinq jours, tu transformeras aussi ton cul en chatte chaude et accueillante. Si tu échoues, cette fois, ce sont tes couilles qui disparaitront. Si tu penses que j'aurais le moindre remord à mettre ces menaces à exécution, regarde.

Le masque devant ses yeux fut arraché. Deux hommes se saisirent de Hans et le conduisirent à un portique où ses mains furent liées. Un homme saisit un fouet et s'approcha de Hans. Il l'embrassa à pleine bouche et lui dit :  

- Pardonne-moi !

- Fais ton office, j'ai failli, je mérite ma punition.

Le bourreau abattit son fouet. La lanière parcourut l'air en sifflant et vint cingler le dos de Hans, laissant une trace rouge sang. Le corps de Hans frémit sous la morsure de la lanière de cuir. Il inspira profondément et dit de manière très distincte :

- Un. Merci monsieur, puis-je en avoir un autre ?

- A ton aise, répondit le bourreau.

Une voix derrière S lui souffla : "Regarde et apprends". La lanière fendit pour la seconde fois les airs et s'abattit à nouveau sur le dos du puni.

- Deux. Merci monsieur, puis-je en avoir un autre ?

- A ton aise.

Huit fois encore, ce rituel se répéta. Au dernier coup, la réponse du bourreau fut : "Non, cela suffit pour ta peine". Hans fut alors détaché. L'homme qui avait manié le fouet, se précipita pour le soutenir. Il tourna la tête vers S et lui jeta un regard noir. S se sentait mal, fautif. Des larmes coulaient le long de ses joues. Il s'en voulait de la peine qu'il avait causée à son gardien.

Hans revint vers lui soutenu par son ami. Son visage était crispé par la douleur, mais aucune plainte ne sortit de sa bouche.

- Je suis fier de ton courage et de ton sens du devoir Hans, dit l'homme derrière S. Tu as maintenant carte blanche pour dresser S. Amenez P.

Un homme nu et rasé comme S fut amené et attaché au même portique. Il se débattait tellement que quatre hommes étaient nécessaires pour le maintenir en place. Il hurlait : "Non, pas ça. Vous n'avez pas le droit."

- P ! Malgré un rappel à l'ordre, aucun des efforts demandés n'a été fourni. En conséquence et parce que tel est notre bon plaisir, nous ordonnons que tu sois sur le champ castré. Robin, vous serez notre exécuteur. Procédez.

- A vos ordres, Monseigneur.

P continuait à vociférer des insultes qu'il alternait avec des suppliques. Personne ne prêtait attention à ses paroles. Chacun suivait les préparatifs de Robin. Ce dernier s'était fait amener par un autre esclave une desserte sur laquelle il prit un coton qu'il imbiba d'une substance rouge qu'il badigeonna sur les testicules de P. Il attrapa ensuite une pince et un anneau qui semblait élastique. Grâce à la pince, il ouvrit l'anneau en grand. Il s'avança vers P qui dans une vaine tentative de fuite recula son bassin au maximum. Robin saisit les testicules et les enfila dans l'anneau qu'il fit monter le plus haut possible. D'un geste précis, il libéra l'élastique qui se rétracta violement sur les bourses du malheureux P qui poussa un hurlement de douleur. Robin reposa la pince et saisit un scalpel. Il fit signe à deux hommes de maintenir P qui s'agitait. Robin opéra alors avec précision et réussit à couper d'un coup sec les bourses de P. En entendant le hurlement de P, le sang de S se glaça. Ils l'avaient fait. Ils lui avaient coupé les couilles comme à un vulgaire animal. Une forte envie de vomir l'envahit mais il arriva à grand peine à se contenir. P perdit connaissance pendant que Robin cautérisait la plaie.

- Ne me fais pas honte en étant le prochain, dit Hans en regardant S.

Ce dernier, les yeux plein de larmes fit "non" de la tête. Le rire qu'il entendit alors amplifia encore sa terreur :

- Merci, Robin. Vous avez parfaitement œuvré.

- Merci, Monseigneur, ce fut un honneur.

Rien dans la voix de Robin n'était obséquieux, il ressentait réellement une profonde dévotion pour l'homme auquel il s'adressait.

- Ce que tu as vu S, n'est qu'une partie de ce que tu souhaitais dans ton annonce. Nous allons exaucer ton rêve. Il ne tient qu'à toi qu'il ne se transforme pas en cauchemar.

Par Pascal - Publié dans : L'annonce - Communauté : Histoire, video, photo
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